Mohamed.T éboueur sans emploi décide au début de l’été 2013 d’ouvrir un salon de coiffure ne supportant plus de ne pas travailler. Le hic, c’est qu’il n’a aucun diplôme dans le domaine et donc pas de licence.
N’ayant aucune expérience dans la coiffure il emploi un salarié à cet effet. 12 jours après son ouverture, le salon de coiffure fait l’ordre d’un contrôle et met la clef sous la porte en envoyant directement Mohamed T devant le tribunal qui explique alors, lors de l’audience, qu’il avait acheté sa licence.
Ce fait divers nous interroge de nouveau sur la question de l’achat de diplôme… Si la législation impose le brevet pour tenir un salon de coiffure, comment est-il possible d’acheter son diplôme ! Par-dessus tout comment est-il aujourd’hui encore possible d’ouvrir un salon de coiffure et d’exercer sans diplôme ! N’y a-t-il pas de contrôle préalable ? Devraient-ils être renforcés ?
Le « coiffeur improvisé » comparait également pour avoir engagé une personne étrangère en situation irrégulière et l’avoir fait travailler au noir. Les deux compères seront condamnés à trois mois de prison ferme.