Exerçant en tant que freelance, Yann Turchi fait partie de cette nouvelle vague de coiffeurs qui apportent un souffle nouveau à la coiffure artistique.
C’est vers l’âge de 17 ans que Yann Turchi découvre les joies de la coiffure. « J’avais une tondeuse et quelques peignes pour dépanner mes amis, qui n’avaient pas les moyens d’aller chez le coiffeur. Je leur coupais les cheveux à ma manière [rires]. » Alors que, pour beaucoup, cela reste « une voie de garage », cette passion coulait de source pour cet amoureux de la mode. « Il y a tellement de manières différentes de coiffer, c’est une des choses que j’admire dans notre métier. » Encore récemment freelance au Luxembourg, il décide de tenter sa chance à Paris pour saisir de nouvelles opportunités. Ce féru des concours nous réserve bien des surprises et aimerait, pourquoi pas, se lancer dans la formation. « J’ai envie de contenter mon appétit créatif et professionnel avant d’ouvrir mon propre salon. »
Avec, au palmarès, un trophée des Victoires de la Coiffure 2016 (catégorie Homme) et le titre de Young Talent du show Probst 2016, l’homme de 24 ans espère un jour atteindre le niveau des plus grands. « Il existe tellement de coiffeurs incroyables, avec des techniques et des styles différents. C’est quelque chose d’unique à notre métier. » Parmi ses idoles : Vidal Sassoon, Mark Hayes, Johnny Othona, Josh Lamonaca, X-Presion, Pop Academy, Zgat, mais aussi Eugene Souleiman, Garry Gill, Christophe Gaillet et Pierre Debusschere.
Son plus beau souvenir :
« Lors de mon dernier show à Biarritz fin mars, c’était la première fois que j’avais l’opportunité de gérer toute une équipe, de tout créer de A à Z et d’exposer mon travail à l’extrême opposé de chez moi. Là où personne ne me connaissait, ça a été une expérience incroyable grâce à laquelle j’ai pu progresser. »