Pour Pierre Saliou, PDG de Schwarzkopf Professional France depuis deux ans, le rôle des marques est primordial pour assurer la pérennité de la profession. A elles d’accompagner et de faire le nécessaire pour assurer les arrières des coiffeurs. Rencontre et échanges autour d’un métier fédérateur.
Le rôle des marques
Aujourd’hui, les salons connaissent une baisse de fréquentation et une fiche moyenne qui stagne. C’est un fait incontestable et, pour Pierre Saliou, la marque a pour mission de renforcer la relation du coiffeur avec sa cliente. C’est-à-dire de donner aux coiffeurs les outils pour fidéliser sa clientèle, mais aussi les moyens pour le coiffeur d’attirer de nouveaux clients. « La finalité de notre travail est la relation coiffeur/cliente, et c’est à nous de nous réinventer constamment pour satisfaire les consommatrices. Il faut savoir apporter de la créativité pour fidéliser sans casser la routine qui permet au salon de fonctionner au quotidien. » Mais attention, pas question de se perdre dans la routine ! Bien au contraire ! Il faut savoir évoluer et la marque est là pour apporter de la sécurité, rassurer et amener les salons à sortir d’une routine souvent contraignante et souvent peu efficace.
Une position de challenger pour offrir une alternative
Schwarzkopf Professional reconnaît et assume son rôle de challenger sur le marché français et son ambition, clairement affichée, est de proposer une alternative aux salons. Aujourd’hui, proximité, innovation et formation sont les axes clés de la stratégie de Schwarzkopf Professional. La marque a la volonté de s’inscrire dans un partenariat gagnant/gagnant avec ses clients, en leur proposant les dernières innovations qui bénéficient des progrès permanents de son service Recherche et Développement international. La marque a aussi pour vocation d’inspirer et de former ses clients pour leur permettre de transformer les souhaits de leurs clients en réalité. C’est pourquoi la marque propose, en plus de ses formations théoriques et pratiques dispensées en salon ou dans l’une de ses trois académies, des outils de formation en ligne et des applications, comme Essential Looks, qui permettent à chaque coiffeur d’accéder à la formation au moment qui lui convient le mieux.
Conquérir de nouvelles consommatrices
Schwarzkopf Professional est une marque historique de coloration avec 60% de CA sur ce segment. C’est aujourd’hui la clé pour conquérir de nouvelles consommatrices et augmenter le ticket moyen. Ainsi, cette année, la marque relance BlondMe, une gamme de décoloration, coloration et de soin qui répond à toutes les exigences et attentes des clients qui souhaitent du blond. La gamme est dotée des technologies créatrice et renforçatrice de liaisons qui permettent de minimiser la casse du cheveu. Le produit magique de cette gamme, la poudre de décoloration, permet jusqu’à 9 tons d’éclaircissement tout en neutralisant les différents fonds d’éclaircissement.
La formation et la capacité à transmettre sont essentielles, non seulement pour inspirer les coiffeurs en salon mais aussi pour les former tout au long de leur vie professionnelle. Pour cela, la marque mise sur Céline Antunes, qui allie aisance sur la scène artistique, talent de formatrice et de gestionnaire de ses deux salons. Pour conquérir et répondre au mieux aux problématiques de la cliente mais aussi des coiffeurs, la marque propose une très large gamme de produits. Le constat est le suivant : la cliente est très informée et suit les influences. Il faut pouvoir recréer le look demandé facilement en salon. Pour cela, la marque doit être réactive et envisager toutes les possibilités entre les attentes de la cliente et le savoir-faire du coiffeur.
Déculpabiliser le coiffeur
Pour Pierre Saliou, le coiffeur est un technicien capable de rendre un service mais aussi un vendeur qui doit promouvoir son expertise à travers la revente de produits adaptés pour ses clientes. Il faut le déculpabiliser. Selon lui, Schwarzkopf Professional a un rôle essentiel à jouer dans la revente et se doit d’accompagner efficacement chaque coiffeur. Il faut ainsi savoir proposer les bons produits qui doivent répondre aux attentes des consommatrices, mais aussi à celles du coiffeur qui doit se sentir à l’aise dans leur utilisation et leur recommandation. Pour Pierre Saliou, la revente fait partie intégrante du métier de coiffeur et cela passe par le diagnostic et le conseil tout au long du service prodigué à la consommatrice.
2017, une année sous le signe du développement
2017 sera une année de développement sur des gammes phares comme BlondMe, Osis, Igora et Indola qui sera relancé en deux temps. C’est aussi le moment de repenser et de réinventer le concours des HDA pour 2018 et de lui redonner ses lettres de noblesses. C’est-à-dire remettre en avant la créativité pure de ce concours si prisé. Affaire à suivre donc !
et vous verrez un bien etre arriver…..