Nicole Landry -Dattée , psychologue dans l’unité de psycho -oncologie à l’Institut Gustave Rousy
- Comprendre ce que représentent les cheveux pour la cliente.
- Ne pas minimiser sa souffrance. Il ne faut pas banaliser ce qu’elle ressent.
- Avoir une attitude prévenante en évitant de la confronter directement au miroir.
- Proposer de couper progressivement pour s’habituer.
- Rappeler qu’une fois le traitement terminé les cheveux repousseront.
- Prévoir en amont le substitut capillaire. La perruque, choisie de concert, doit être prête le jour où l’on rasera les cheveux.
Coiffure thérapie
Prothésiste et thérapeute capillaire bénévole
Fille d’infirmière, coiffeuse et formatrice en rajouts capillaires depuis plus de vingt ans pour Balmain Hair, Bénédicte Contreras a toujours aimé le côté social du métier. À 44 ans, elle officie, de manière bénévole, en tant que prothésiste et thérapeute capillaire. « J’accompagne les patientes, de la découverte du cancer à la guérison. Plusieurs rendez-vous en toute intimité sont nécessaires pour entrer dans son univers et trouver la bonne prothèse. »
En tant que thérapeute, elle sait expliquer à sa cliente le pourquoi du comment. « Je lui rappelle que, lorsque l’on arrête le protocole, les cheveux repoussent. Qu’ils sont en phase de repos pendant le traitement. Cela enlève toute idée de mort. » Son rôle de prothésiste consiste à donner à la cliente une plus belle image d’elle-même, essentielle dans la lutte contre la maladie. De nature enjouée et dynamique, elle parvient à transformer le quotidien de ces femmes. Mais qu’en tire Bénédicte Contreras ? « Une grande richesse personnelle ! Quand je rencontre ma cliente, elle est au plus bas. Je la rassure et l’accompagne dans cette épreuve. De son côté, elle m’aide à relativiser sur les petits bobos de la vie. »