La volonté de s’associer peut naître par de la volonté de créer un salon où un concept à plusieurs personnes, dans ce cas, en effet, l’association sera naturelle, mais lorsque le chef d’entreprise est seul au démarrage, il peut être amené à souhaiter la venue d’un associé au cours du développement de son entreprise.
Les raisons peuvent être multiples :
- la solitude ressentie face aux besoins des prises de décisions,
- le besoin de nouvelles compétences professionnelles pour développer l’entreprise,
- le besoin de fonds supplémentaires pour accroître l’importance du salon
Les avantages de s’associer en SARL
La SARL vous procure divers avantages :
- Vous pouvez être au minimum 2 associés pour la créer,
- La responsabilité de chaque associé est limitée au montant de son apport à la création de la SARL,
- La société est imposée au taux forfaitaire de l’impôt sur les sociétés (s’il existe une option pour le régime d’imposition en SARL de famille). En effet, la SARL de famille a le choix entre l’Impôt sur le revenu (IR) et l’Impôt sur les sociétés (IS).
Les inconvénients et les risques de s’associer en SARL
L’inconvénient majeur dans le fait de s’associer est que, comme dans un mariage, les divergences et la mésentente peuvent s’installer au fur et à mesure.
Dans beaucoup de cas, comme pour un mariage encore, tout se passe bien, tout va bien, tout est tout beau et tout est rose. Mais avec le temps, la vision des choses et l’affect qui a généré la décision de s’associer s’affadissent où partent carrément vers le conflit des associés.
S’associer revient à partager les risques et les décisions de l’entreprise.
Trop souvent, les associés évaluent mal les compétences de l’autre. Il est impératif de bien évaluer :
1) L’apport réel de compétences de l’autre (ses compétences sont-elles réelles ? sont-elles pérennes ?)
2) La volonté de s’associer de l’autre (souvent vous tomberez sur des personnes ambitieuses qui, faute de compétences, se greffent à la notoriété de l’autre pour masquer leurs incompétences)
3) La répartition des parts de la société. Il est IMPERATIF de garder un pouvoir décisionnaire majoritaire d’un des associés, évalué que ce soit sur l’apport financier, l’apport de savoir, l’apport de conséquences. Une association à 50/50 est la pire des conneries en matière de prise de pouvoir de décision. Il est impératif d’avoir une répartition qui permette la prise de décision d’un des gérants en cas de conflits.
Quand ils ne sont pas évalués de la même manière par les associés, lorsque la vision à long terme, les objectifs divergent, l’entreprise pourrait se retrouver bloquée.
Dans ce cas, solution ultime consiste pour l’associé qui s’estime lésé ou bloqué dans la prise de décisions nécessaires à la survie de l’entreprise à demander en justice la dissolution et la liquidation de la SARL pour pouvoir sortir son associé.
Comment choisir son associé ?
Si vous sentez le besoin de vous associer, commencez par évaluer précisément vos besoins. Posez-vous plusieurs questions sur ce que vous attendez de votre association :
- Un simple apporteur de fonds ?
- Une compétence complémentaire ?
- Un apport humain ?
N’oubliez pas qu’un associé n’est ni un salarié ni un partenaire externe, son investissement en temps et en matière de travail et d’implication dans la société devra être entier, l’entreprise lui appartiendra, tout comme à vous. Vous devrez choisir un associé qui non seulement répond à vos besoins, mais partage également la même vision que vous à long terme.
Faites attention à ne pas tomber sur un associé plus en recherche de notoriété qu’en volonté de vous accompagner .
Tâchez donc de sonder vos prétendants sur leurs aspirations profondes et leur vision à long terme de votre société.
Dans tous les cas, prenez le temps de vous poser et de considérer le bien-fondé d’une association et, surtout, la bonne répartition des rôles.
Une association c’est comme un mariage, si la mariée est belle le jour du mariage , elle devient vite fade sans sa robe et son chignon ….