Allier bienfaits nutritionnels et course contre la montre dans le salon ? Voilà une équation bien plus facile à résoudre qu’il n’y paraît. La preuve…
Les consignes sont formelles : cinq fruits et légumes par jour, ne pas grignoter entre les repas, éviter de manger trop gras, trop sucré… On les connaît par coeur, et on est, en général, d’accord avec elles. Et pourtant…
Aux nobles théories se heurte la mise en pratique. Aussi louables soient-ils, ces grands préceptes de notre alimentation s’inclinent rapidement, en effet, devant les exigences d’un emploi du temps chronométré. Alors, comment échapper au sandwich englouti à la va-vite et à l’abri des regards, lorsque le salon est bondé ? Expert dans l’art du bien déjeuner, le docteur Patrick Sérog*, médecin nutritionniste et auteur de plusieurs livres, souligne l’importance d’un repas complet : « Travailler dans un salon de coiffure est loin d’être une activité sédentaire. Le corps est toujours en mouvement, les journées sont longues et intenses, aussi bien physiquement que moralement. Pour maintenir ce rythme, les dépenses énergétiques sont élevées. » D’où ses préconisations pour un apport nutritionnel adéquat : une assiette à dessert de crudités + 130 g de viande (ou 150 g de poisson blanc ou 120 g de poisson, tel que le saumon) + 150 g à 200 g de féculents (riz ou pâtes) en poids cuit + un fruit (ou un dessert). Exit donc la barquette de carottes râpées, assortie d’une barre chocolatée ! Le déjeuner sera, certes, compact, mais surtout varié. « Bien se nourrir inclut la notion de plaisir gustatif, précise le docteur Sérog. On peut composer son repas d’un plat principal acheté en portion individuelle chez un traiteur, et d’un dessert, type crème caramel ou salade de fruits, apporté de la maison. Pour ceux qui aiment la cuisine exotique, les menus japonais composés d’une…
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