Le secteur de la coiffure a considérablement évolué ces quinze dernières années. Franck François, président et fondateur du groupe Vog, revient sur les grands changements mis en œuvre par son groupe et livre sa vision de la presse professionnelle.
Le secteur de la franchise coiffure a-t-il beaucoup changé en quinze ans ?
Depuis la crise de 2008, les franchisés sont devenus plus exigeants. Aujourd’hui, un franchiseur qui encaisse des redevances doit obligatoirement réinvestir. Il doit même donner à ses franchisés plus qu’il ne touche de leur part ! Cela rend l’exercice de la franchise compliqué pour certains, car il faut avoir les reins solides. Le franchiseur doit d’ailleurs avoir un bon bilan pour être suivi par les banquiers. Cela lui permet de continuer à ouvrir des salons. C’est un cercle vertueux entre franchiseurs, franchisés et banquiers ! Le franchiseur doit être habile et agile. La redevance des franchisés sert à investir dans l’avenir du réseau. Pour parvenir à cette équation, les réseaux doivent aujourd’hui avoir une taille de 150 à 200 salons au minimum. Et, bien sûr, les concepts doivent être forts et éprouvés par le franchiseur.
Quelles ont été les priorités du groupe Vog en matière d’investissement ces quinze dernières années ?
Nous avons continué à investir dans le développement du groupe à travers plusieurs axes : le digital, bien sûr, avec la mise en oeuvre de Clic Trafic qui regroupe cinq solutions digitales complémentaires conçues pour aller chercher le flux client en salon ; la formation pour nos franchisés et leurs collaborateurs dans leur salon, et nous avons créé une nouvelle académie – groupe Vog Académie – dédiée à la formation des collaborateurs à nos savoir-faire, à l’animation, à l’événementiel qui nous permet de développer le sentiment d’appartenance des franchisés au groupe…
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