Plus que jamais d’actualité, les difficultés de recruter dans le secteur de la coiffure soulèvent maintes questions de la part des chefs d’entreprise qui peinent à trouver des solutions.

Nombre de salons de coiffure qui souhaitent recruter sont dans l’incapacité de pourvoir les postes proposés et restent désespérément à l’affût de candidatures qualifiées. La mobilisation des chefs d’entreprises ou des managers et la multiplication des moyens mis en œuvre pour recruter n’y changent rien… Réseaux sociaux, bouche-à-oreille, Pôle Emploi, salons de recrutement, annonces dans la presse ou sur des sites de recrutement, affiches en devanture… C’est à s’arracher les cheveux (si j’ose dire…) ! Même les apprentis coiffeurs sont devenus denrée rare !

Raréfaction des candidatures

Dans tout le pays, le problème est le même : une raréfaction des candidatures de qualité qui semble traduire un désamour envers la profession. Ce métier de passionnés a-t-il perdu tout attrait pour les millennials ? Temps partiel ou temps plein, CDD ou CDI, réflexion sur l’organisation des équipes ou sur l’aménagement du temps de travail… Les patrons de salon cherchent des solutions, mais peinent toujours à recruter…

Le rôle des régions

La région Hauts-de-France a mis en place Proch’Emploi, un dispositif de mise en relation employeur/chercheur d’emploi avec un numéro vert à destination des employeurs – coiffeurs et autres corporations – qui ne parviennent pas à renforcer leurs effectifs. Ce type d’initiative peut-il être une solution ? Les régions peuvent-elles, et doivent-elles, aider les employeurs dans leur recherche ?

Sur un marché du travail qui se tend de plus en plus, et pas seulement dans le secteur de la coiffure, il ne semble pas exister de solution miracle.

En attendant, les salons de coiffure pourront-ils supporter ce déficit de personnel qui bride de plus en plus leur activité, entrave leur développement et grève leur avenir ?