Découvrez le portrait du coiffeur Raynald Bernard :
Attiré depuis son enfance par les métiers manuels et créatifs, Raynald Bernard est entré dans le monde de la coiffure un peu par hasard, lors d’un job d’été.
Originaire de Compiègne, il s’envole pour Paris en 1998 et débute sa carrière dans un salon Mod’s Hair. Coiffeur, formateur puis directeur artistique… Durant treize ans, il occupera tous les postes de l’enseigne avant de se tourner vers la coiffure studio. Il enchaîne les magazines de mode, les défilés, et coiffe durant plusieurs années des personnalités au Festival de Cannes.
Apprécié pour son talent et son énergie créative, Raynald est aujourd’hui consultant pour des marques. Représenté par Backstage Agency, son emploi du temps est rythmé par des shootings, des clips ou encore des publicités. Tous les samedis, « pour rester connecté à la réalité et parce que la demande est forte », il continue à recevoir ses clientes dans une cabine située dans le studio de maquillage Lucille Brunette, rue Montorgueil à Paris.
Sa vision de la coiffure est simple et sans détour : « Je ne cherche pas à uniformiser une beauté. Je n’aime pas transformer la matière, j’aime rester en adéquation avec la personnalité. » Passionné par son métier, Raynald se définit avant tout comme un artisan. Pour lui, l’esprit de la coiffure, c’est avant tout de s’amuser. Il n’a jamais cherché la reconnaissance et a toujours marché aux coups de cœur.
Malgré les contraintes et les exigences commerciales des marques, Raynald souhaite continuer son travail de consulting et aimerait s’occuper d’une marque de coiffage et de soins. Si ses inspirations lui viennent de ses expériences, des créateurs et des stylistes avec qui il collabore, c’est avant tout la curiosité qui l’anime : « Tout peut être source d’inspiration, il n’y a pas de lieu ni de situation, il faut juste être curieux. »
Son meilleur souvenir est sans doute son premier défilé du créateur japonais Watanabé à Paris : « Tout était beau, l’émotion était très forte, il s’est passé quelque chose de magique. Ce jour-là, j’ai su que je ne m’étais pas trompé de métier. »