Lancé en septembre 2009, le label « Développement durable mon coiffeur s’engage » passe la vitesse supérieure en ouvrant un site communautaire, www.moncoiffeursengage.com, destiné à soutenir les 78 coiffeurs déjà labellisés et à aider les aspirants dans leurs démarches responsables.
La profession est plus que jamais dans « l’hair du temps », voire en avance sur ce dernier. Première profession à avoir créé un label écolo pour coiffeurs responsables, elle oeuvre désormais sur la Toile avec un tout nouveau site lancé mi-octobre.
À l’initiative des Institutions de la coiffure, ce site se veut communautaire, destiné à la profession, labellisée ou non. « L’objectif est d’offrir aux coiffeurs une plate-forme d’échanges leur permettant d’ avancer dans leur démarche de développement durable, explique Jacques Minjollet, directeur des Institutions de la coiffure. Donner une information utile à tous les coiffeurs qui souhaitent s’engager ou qui le sont déjà. »
Des outils taillés sur mesure
Didactique, informatif, fonctionnel, ce site se place dans la mouvance du développement durable et social. Des outils d’évaluation destinés à être plus éco-responsables s’y trouvent. Le coiffeur labellisé peut ainsi accentuer ses efforts tandis que celui qui souhaite le devenir peut y dénicher tous les bons conseils pour obtenir le fameux label (décerné après un audit).
Outil d’évaluation sur les produits, de calcul de son empreinte carbone, de gestion économique, sociale et environnementale, etc. Autant de réponses aux questions et problématiques qui se posent dans le quotidien du coiffeur, et de son client. Trois forums sont également en ligne, qui permettent aux coiffeurs d’échanger entre eux les bons tuyaux, ou même de faire partager leurs expériences.
Un état d’esprit qui rapporte
Avant d’entreprendre les démarches pour rejoindre la communauté des salons labellisés, le coiffeur peut s’évaluer en ligne grâce à plusieurs questionnaires et se positionner en fonction de plusieurs critères. Parfois, quelques gestes simples suffisent à améliorer son empreinte écologique.
Un investissement en temps, en énergie et dans une moindre mesure financier, qui peut rapporter gros : « La démarche du développement durable, ce n’était pas forcément naturel pour moi, admet Michaël David, coiffeur labellisé à Bordeaux, mais elle a eu un véritable impact sur le socialement durable de mon entreprise et sur mon management. Au final, j’en retire un bénéfice humain et financier ! »
Les 500 euros à débourser pour passer l’audit de certification sont ainsi un moindre mal, au vu des retombées. Rappelons en outre que 87 % des clients qui passent votre porte sont sensibles au développement durable !
Plus d’infos sur www.moncoiffeursengage.com
Thomas Roure