Portrait : Loïc Moulin

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Gérant du salon L’Incontournable à Saint-Etienne et représentant français du Wella International Trend Vision Awards 2015, 1er prix de la catégorie Color vision, Biblond vous dresse le portrait de ce coiffeur qui s’est battu pour sa passion.

 

Il n’est jamais trop tard pour réaliser ses rêves. Comme pour tous les enfants dont les parents n’attendent que le meilleur pour leur progéniture, Loïc Moulin s’est plié à leurs attentes. Mais voilà, sa passion est plus forte que tout et il va finalement suivre la voie que lui dicte son cœur. Après avoir obtenu son bac en gestion, Loïc prend son avenir en main et démarre son CAP Coiffure à 20 ans. Trois ans plus tard, le voilà en CDI chez Maurice Melone, et professeur de pratique à mi-temps dans l’école de coiffure où il été formé. L’ambition va vite le rattraper et, à 26 ans, il ouvre son commerce à Saint-Etienne : L’Incontournable est né. Aujourd’hui, en plus de ses activités en salon, Loïc Moulin est également un féru des concours. Le succès est au rendez-vous lorsqu’il part représenter la France au Wella ITVA 2015 à Berlin, catégorie Color Vision. Une expérience incroyable pour cet homme qui aime la coiffure plus que tout au monde. « Exercer un art qu’on aime pratiquer, faire des rencontres extraordinaires au quotidien, satisfaire et rendre belles et heureuses les clientes… Tout en se faisant soi-même plaisir, c’est vraiment du bonheur. » 

 

 

« Ce qui me plaît le plus dans le métier de coiffeur c’est l’éternelle créativité. »

Loïc vit coiffure et pense coiffure. Tout ce qu’il observe au quotidien l’inspire et l’influence pour ses prestations. Loin d’être un robot, chacune de ses propositions est faite sur mesure au grand plaisir de ses clientes. « J’adore le volume, la texture du cheveux mousseux, volumineux. J’aime transformer la matière pour lui donner de l’ampleur. » Son souvenir le plus marquant ? Sa participation à la conférence de presse à Paris pour la marque Amika. « C’était ma première expérience filmée, photographiée avec tous les journalistes. Cela a été ma plus grande angoisse et l’expérience la plus enrichissante de ma vie. Cela m’a permis d’avoir confiance en moi et d’apprécier encore plus l’artistique en coiffure. »

 

Crédit © Sarah Chambo