Installé à Londres, Jean-Baptiste Mazella a cocréé en 2011 le concept Mazella&Palmer avec Dove Palmer. Son credo : individualiser la coiffure en fonction des clients et non pas de se contenter de coupes prêt-à-couper. Parcours d’un coiffeur qui a mis ses pas dans ceux de sa mère.
Originaire du Lavandou dans le Var, Jean-Baptiste Mazella est tombé jeune dans le milieu de la coiffure. « Ma mère, qui est très bonne coiffeuse, passionnée de son travail et à la tête de trois salons, m’a donné le goût du métier », explique-t-il. Sans être mauvais à l’école, il n’accroche pas avec le système éducatif. Il s’inscrit rapidement dans un CFA pour pratiquer la coiffure. « J’ai toujours aimé le contact avec la clientèle. Ce métier est extraordinaire parce qu’il donne le pouvoir de rendre les gens heureux et beaux », s’enthousiasme-t-il. S’il ne réalise pas la première partie de son apprentissage avec sa mère, il passe son brevet à ses côtés. Le diplôme obtenu, Jean-Baptiste part un an en Suisse dans un salon particulier. Rentré en France l’année suivante, il est exempté du service militaire du fait de son métier.
Londres, une histoire d’amour
Pour ses 18 ans, sa mère lui offre un stage à Londres dans la meilleure école de coupes de précision – dont le coiffeur préfère taire le nom. Il part dans la capitale anglaise en 2001. « Ils ont aimé mon travail. J’ai décidé de rester même si je ne parlais pas du tout anglais. C’était le début de mon histoire d’amour avec Londres ! » Il travaille en compagnie de Richard Ashforth, Tim Hartley et Dove Palmer, qui devient plus tard son associé. Les deux coiffeurs gravissent d’ailleurs tous les échelons de la compagnie pour devenir directeurs artistiques. Ils voyagent autour du monde, travaillent dans des shows, des photos de collections, des pubs télévisées…
En 2011, le duo décide de voler de ses propres ailes et crée la marque qui porte leurs noms. « Notre concept tient à cette baseline : pas seulement comment couper les cheveux mais pourquoi. » L’idée : toujours adapter la coupe à la personne, à sa peau, à sa personnalité. La coiffure Mazella&Palmer se veut universelle. Progressivement, ils mettent au point une formation susceptible d’évoluer en fonction de nouveaux apports. Elle est dispensée dans 50 pays.
Ajuster les fondements
La méthode s’appuie sur trois principes. D’abord, la compréhension de l’aspect visuel du cheveu, de son poids, de sa densité. Ensuite, le travail des géométries primaires : triangle, rond, carré et le travail pour ouvrir, encadrer… Enfin, la dynamique derrière les techniques pour ajuster le travail de fondation à chaque individu. Depuis 2015, le coiffeur travaille en partenariat exclusif avec Wella pour dispenser ses formations en France. Former est pour lui un vrai plaisir et une source d’excitation. « Par ce partage, nous apprenons tous les jours de nouvelles choses. C’est au-delà de nous. Grâce à l’enseignement, toute la profession progresse. » C’est d’ailleurs dans cette direction que s’orientent ses projets d’avenir. En 2017, un premier salon-école Mazella&Palmer devrait ouvrir ses portes à Londres.
Il est bien triste de lire des articles comme le votre et autant mal veillant .
L arnaque des dirigeants ,la fraude fiscale , exploiter ses employés ou les sous payer par rapport au chiffres d affaire qu ils produisent et le BLACK comme vous dites n est pas la SEULE clé pour réussir.
Ce système permet une indépendance des coiffeurs , une autonomie une OUVERTURE D ESPRIT qui est bien difficile en France malheureusement .
Depuis 25 ans La location de fauteuil est légale dans d autres pays .
Concepts Store, architectes , avocats , médecins, commercial ,photographes, web designer et bien d autres travaillent dans dans les mêmes locaux sans suspicion ça marche TRES bien .
S’ attaquer à des petits autos entrepreneurs plutôt qu à des grosses enseignes c’est pathétique.
Vivre de notre métier et pour en vivre il faut s en donner les moyens . Votre article est réducteur pour la grande parties des coiffeurs indépendants et qu ils soient consultants/ enseignants / Formateurs/ coiffeurs studio/ coiffeurs cinema/coiffeurs défilé etc …
Cela est enrichissant pour chaque métier. Echanger, voir autre chose que ce l on connait motive , (pas que les coiffeurs hein les êtres humains en général ) et permet une liberté d exercer ou non nous semble sans avoir comme les intermittents le pole emploi comme intermédiaire .
Pensez vous qu il soit plus confortable de payer nous même notre sécurité santé , payer nous mêmes nos indemnités maladie ,payer nous mêmes nos assurances pro , nos assurances retraite ETC …. pensez vous que ces personnes font ce choix juste parce qu ils ont une baisse de clientèle ??? ils ne pourraient pas assumer de tels charges . . Ces choix devraient être respecter et saluer même ! Nombreux reste confortable dans leurs entreprise mais ça c’est un autre débat !
La non remise a niveau , la perte de créativité , les habitudes , la non remise en question, le non professionnalisme des coiffeurs et j en passe sont la cause de la perte de leurs clientèle et rien d autre.
Nous sommes en 2018 il est temps que les syndicats des coiffeurs se mettent a la page !!
Mais clairement d’accord avec vous. Ce genre de titre racoleur faisant peur à ceux qui auraient envie de tenter une nouvelle aventure sur un modèle économique intéressant (en tout cas pour commencer).
Moi cela fait 7 mois que je loue un fauteuil et je suis très satisfait de mon statue qui me correspond bien.
Mais clairement d’accord avec vous. Ce genre de titre racoleur faisant peur à ceux qui auraient envie de tenter une nouvelle aventure sur un modèle économique intéressant (en tout cas pour commencer).
Moi cela fait 7 mois que je loue un fauteuil et je suis très satisfait de mon statue qui me correspond bien.