Gérant du salon #Hashtag Coiffeur à Bordeaux, François Bertet a eu un parcours scolaire tumultueux avant de trouver le chemin de la coiffure. Un coiffeur à l’approche atypique à découvrir dans ce portrait.
Après une licence en Communication commerciale et un master en Sociologie, François Bertet a plusieurs fois changé de voie, mais il a fini par devenir gérant de son propre salon à 32 ans. Ce n’est pas en rupture totale avec son parcours. « Je voulais lier les sciences du comportement à la coiffure et à tout ce que l’on veut dire avec son look. » Son but ? Casser les codes, proposer autre chose que simplement couper les cheveux car ce qui lui plaît le plus c’est avant tout le lien, la confiance et le suivi de la cliente. « Une femme qui se coupe les cheveux est une femme qui s’apprête à changer de vie », disait Coco Chanel. D’où son choix de pratiquer le « one to one » dans son salon, mais il préfère le qualifier d’espace privatisé plutôt que de cabinet de consultation. « Je déteste que l’on compare le coiffeur à un psy. Je suis un artisan et l’artisanat, c’est merveilleux. On peut passer d’une image, d’un fantasme à la réalisation effective. »
« Je suis un artisan et l’artisanat, c’est merveilleux.»
Pourquoi chercher des idées quand on les a sous son nez ? L’inspiration, François la tient directement de son client. « Une cliente sait toujours… Moi, j’ai les mots et la technique pour transposer son désir. Le reste, c’est entre elle et elle. » Un rapport à l’humain qui compte énormément pour lui. Ses nombreux déplacements ont forgé son caractère et l’ont aidé à construire son identité en tant que coiffeur. « J’ai travaillé à l’étranger, notamment au Liban et aux États-Unis, et l’idée du métier y est très différente. Le coiffeur est vu comme un partenaire du bien-être du client, un peu comme son coach sportif. »
Sonia ferreira coiffure cheveux