Grand gagnant de la troisième édition du concours Biblond The Haidresser, la rédaction revient sur le parcours de Florent Petrini.
Le destin réserve bien des surprises. Diplômé d’un bac scientifique en 2008, Florent n’a, à l’époque, pas l’intention de devenir coiffeur mais sa passion lui vient bien plus tard grâce à sa tante. Celle-ci possédant un salon de coiffure dans l’est de la France, notre luxembourgeois y passe certains de ses week-ends et, au fur et à mesure, éprouve de plus en plus de plaisir à cette activité. Bien décidé à rattraper le temps perdu, il fait ses armes chez Alexandre de Paris où il a appris bien plus qu’il n’aurait pu vivre dans un salon de quartier. Par la suite, il devient coiffeur indépendant pendant 4 ans puis intègre une formation intensive de six mois à la Vidal Sassoon Academy de Londres. Mais pour Florent, le métier de coiffeur ne se résume pas à relooker les gens. « On peut créer des emplois en entreprenant, coiffer nos clients derrière le fauteuil ou former nos jeunes et nos équipes, voyager partout dans le monde avec nos ciseaux […]. » Son plus gros rêve ? Ouvrir des écoles de coiffure dans des régions du Tiers-monde pour donner la possibilité à des jeunes qui n’ont pas forcément d’avenir de sortir de leur misère grâce à un métier.
« C’est plus qu’un métier : c’est une philosophie. »
Pour exacerber sa créativité, Florent n’a pas besoin d’aller plus loin que le bout de son nez, juste à poser un pied dans la rue et observer les gens. « Certains quartiers de Londres ou de Paris sont bien plus inspirants que les galeries d’art ou les défilés de mode. » Et parmi toutes les coiffures existantes, celle qui n’était pas destinée à devenir sa signature mais qui va le devenir est une des plus populaires du moment : le dégradé déconnecté sur cheveux fins.