Au 2e étage du Wynn Hotel, l’un des plus luxueux casinos de Las Vegas, sur le Strip, se niche le salon lumineux de Claude Baruk. Et si Claude Baruk a tout appris en France, c’est ici qu’il réalise enfin son rêve.
Des débuts prometteurs
Claude Baruk possédait deux salons en France : un à Saint-Tropez et l’autre à Courchevel. Au fil du temps, grâce à son tempérament et son sens inné des affaires Claude réussit à fidéliser une clientèle difficile et dite « de passage ». Il retrouvait l’hiver les clients venus passer l’été sur la Côte.
C’est ainsi qu’il a rencontré Steve Wynn, entrepreneur américain, dont la femme, Andrea, vient se faire coiffer régulièrement chez Claude, qu’elle adore. De fil en aiguille, Steve et Claude font connaissance et parlent affaire. M. Wynn parle alors à Claude Baruk de son hôtel à Vegas dont le salon de coiffure n’est pas à la hauteur de ses espérances. Il propose à Claude de venir tenter l’aventure de l’autre côté de l’Atlantique.
Une réussite fulgurante
Claude Baruk s’est décidé en six mois et a presque tout quitté : son pays et ses deux salons… Mais pas sa famille ! Steve Wynn lui a demandé s’il voulait venir à Vegas en août 2012 et, en mars 2013, Claude s’envolait pour Vegas avec femme et enfant « sans filet », dit-il. Et sans le soutien inconditionnel de sa femme Emmanuelle, il n’aurait pas tenté ni réussi l’aventure. En un an et demi, Claude a tout mis en place : audit, management, décoration, formation, stratégie commerciale, communication, marketing… Il a proposé et mis en place un plan d’actions pour redonner au salon ses lettres de noblesse. Aujourd’hui, les résultats vont au-delà de ses espérances et il est fier des énormes écrans publicitaires qui font sa promo sur le Strip. On le reconnaît dans l’hôtel et les clients l’arrêtent pour saluer le « Frenchie ». Il a réussi son pari, et si c’était à refaire, il n’hésiterait pas une seconde ! Il dispose d’une clientèle fidèle, mais aussi de passage. C’est ainsi que M ; Wynn lui a confié la gestion du salon de son deuxième hôtel.
Une certaine liberté
Claude a depuis fermé ses affaires françaises pour se concentrer sur les États-Unis, même si il ne renie rien et reste français dans son cœur. En témoigne sa dernière collection « La Parisienne ». Aujourd’hui, entre ses deux salons américains, Claude gère une centaine de personnes : coiffeurs, manucures, assistantes coiffeuses, maquilleurs, réceptionniste, manager, assistante manager, secrétaire, le centre d’appel et le spa.
Ce qu’il trouve formidable, c’est qu’ici il se sent libre, non seulement en tant que manager, avec des contraintes beaucoup moins fortes qu’en France, mais aussi en tant que gérant avec un associé qui lui fait confiance et dispose des fonds nécessaires pour les développements qu’il souhaite. Il faut dire que Claude a su faire ses preuves en dépassant largement les objectifs fixés à son arrivée. Il a fait de ses salons bien plus qu’une prestation de service : un nouveau lieu de divertissement pour les clients. Tout est pensé et réfléchi pour plaire à la clientèle et inciter à la consommation. Et Claude s’y entend pour animer et motiver ses équipes.
Et maintenant ?
Il a des projets digitaux pour conquérir et mieux fidéliser une nouvelle clientèle. Mais il rêve aussi d’un autre continent avec son mentor qui ne compte pas en rester là et intègre dorénavant Claude dans ses nouveaux projets immobiliers. Ainsi, en juin 2016, un nouveau salon Claude Baruk va voir le jour en Chine au cœur du Wynn Palace Macao, le complexe hôtelier le plus cher jamais réalisé par le casinotier Steve Wynn.
Claude Baruk sur les réseaux : Facebook/Claude Baruk – sur insta : claudebaruk – www.claudebaruk.com
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Tout cela deviens décourageant et déprimant…. finir sa carrière avec amertume …. j avoue être découragé sans compter le personnel qui ne « s éclate « plus et qui travaille comme des admistrateurs ……
C’est vrai….
Beau constat…. Malheureusement vrai, ça fait des années qu’on en parle et on fait quoi???? Malheureusement RIEN