En 2016, le nombre de visites des hommes chez le coiffeur a augmenté de 26%. Une bonne nouvelle pour les coiffeurs qui profitent de cette clientèle pour faire face à la crise du secteur.
Ces dernières années, le regard des hommes a évolué et ils sont de plus en plus nombreux à aller chez le coiffeur. Pour Bernard Stalter cette évolution des pratiques n’est pas due au hasard, mais plutôt au dynamisme de la profession. « Qu’on résiste à la crise, c’est top! Mais on résiste à la crise parce que les salons se sont réformés, on ne résiste pas à la crise avec les bras croisés. On résiste à la crise parce qu’on s’est beaucoup investi. Les salons de coiffure sont beaucoup plus évolués, plus design. On fait aussi de la communication. Il faut que les gens ne viennent pas seulement par besoin, mais aussi par plaisir. » (des propos recueillis par BFM).
Une offre plus importante
Comme l’indique Bernard Stalter, le secteur évolue et les hommes sont devenus une cible aussi importante que les femmes. Les marques ont développé des produits adaptés aux hommes. Les salons de coiffeur ont, eux aussi, fait de l’homme un client privilégié et il y a davantage de services qui leur sont dédiés.
En effet, il suffit de constater l’essor du nombre de salons barbier en France ces dernières années. Il y a de plus en plus de salons, et donc de plus en plus de clients, formant ainsi un cercle vertueux.
Les hommes prennent soin de leur corps
Fitness, coiffeur et même épilation, aujourd’hui l’homme n’a plus honte de prendre soin de lui. Longtemps associée à l’absence de virilité, la coquetterie masculine est entrée dans les mœurs. Pour preuve, 21% des Français se font chouchouter en moyenne une fois par mois et 31% d’entre eux dépensent entre 51 € et 100 € par soin !
Toutefois, tous les hommes ne se vantent pas de ce besoin de bien-être. La plupart des hommes restent dans le « être au top naturellement ». Le but étant d’avoir l’air parfait au naturel, bien dans leurs baskets sans que l’on se doute qu’ils sortent de l’institut !
Dommage que par le biais de la croix rouge seulement 20% des dons arrivent reellement aux démunis.. …