La Californie prend au sérieux la « discrimination capillaire » dont sont victimes certains de ses habitants et promulgue une loi pour mettre fin à ces comportements.
Cette loi, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2020, a été adoptée à l’unanimité par les deux chambres californiennes. Elle interdit la discrimination basée sur les cheveux, qui touche notamment les Afro-Américains.
Il n’est donc plus possible d’interdire les tresses, dreadlocks et coupe afro à l’école ou au travail en Californie, premier État américain à légiférer sur ce sujet.
Holly Mitchell, sénatrice démocrate de Los Angeles, a rédigé et défendu cette loi pour protéger « le droit des Californiens noirs à porter leurs cheveux naturels, sans pression pour se conformer à des normes eurocentrées ».