Sous le titre : « Mobilisons-nous : la TVA à 10% pour la coiffure, c’est pas tiré par les cheveux ! », Christophe Doré, le président de l’Unec, tire la sonnette d’alarme sur la situation qui prévaut actuellement dans le secteur de la coiffure.
Après deux mois de fermeture liée à la crise sanitaire, les salons de coiffure ont eu le vent en poupe. Mais quelques semaines après la réouverture, le constat est amer… L’embellie qui a accompagné le « déconfinement » a fait long feu !
La profession est inquiète. En effet, la hausse de fréquentation des salons de coiffure après le 11 mai dernier n’a pas duré. Les clients ont peur pour leur pouvoir d’achat. Et l’incertitude liée à un sursaut de l’épidémie, qui pourrait conduire à de nouvelles mesures de restriction de sorties, fait redouter des difficultés à venir sur le marché de l’emploi.
Choc économique
« Nous constatons une baisse de la consommation de 15 à 40 % qui, nous le craignons, pourrait être durable et le corolaire du choc économique subi par notre pays », précise l’Union nationale des entreprises de coiffure (Unec).
Activité à forte de densité de main-d’œuvre et pour laquelle la masse salariale représente plus de 50 % des charges des établissements employeurs, explique l’Unec, la coiffure est aussi un secteur où les salaires restent bas, et où les chefs d’entreprise ont souvent des revenus parmi les plus bas du secteur des TPE.
Une des solutions pour améliorer un tant soit peu la situation ? Demander une baisse de la TVA à 10%.
L’Unec explique que cette demande est légitime, d’autant que : « Depuis plusieurs années, les TPE et les entreprises de coiffure ont encaissé le choc de l’augmentation importante des loyers, l’augmentation du coût des matières premières (produits professionnels) de 3% à 5% par an […] »
L’Unec, par la voix de son président, lance aujourd’hui une pétition
« Professionnels de la coiffure, en salon, à domicile, ensemble, mobilisons-nous ! Signons en masse cette pétition ! La coiffure est le second secteur de l’artisanat en France avec plus de 85 000 entreprises, il est temps de montrer notre poids et notre volonté pour la survie de la profession ! » Christophe Doré, président de l’Unec
Pour accéder à la pétition : http://chng.it/JgP6G4Y9gd