Les extensions naturelles constituent aujourd’hui le must pour celles qui désirent des mèches de cheveux longues. Mais on oublie souvent que ces cheveux ont été pris sur d’autres femmes, qui existent vraiment quelque part sur la planète, et la réalité de la récolte de ces extensions est bien plus sombre qu’on ne l’imagine. Voici quelques pistes sur la provenance de ces extensions naturelles.
La controverse des extensions naturelles
Au Vietnam, avoir de longs cheveux soyeux et épais est un signe de beauté. La réalité économique fait pourtant que plusieurs femmes en difficulté sont exploitées par des marchands sans scrupule qui achètent leurs cheveux à bas prix. Pour un commerce rapportant des milliards de dollars par an, couper les cheveux d’une femme pour une poignée d’argent relève de l’escroquerie et de l’arnaque.
Les « courtiers en cheveux » qui inondent les pays sous-développés et les zones de conflit, vont jusqu’à falsifier le cheveu en traitant chimiquement des poils d’animaux, ou carrément le voler l’arme à la main. Notamment au Venezuela, au Myanmar, en Inde, en Ukraine ou en Afrique du Sud.
Le commerce éthique et équitable
Ces pratiques illicites sont favorisées par une industrie qui n’est visiblement pas – ou peu – réglementée et la plupart des gens ne savent même pas d’où proviennent leurs extensions naturelles. C’est pourquoi de nombreuses marques s’efforcent de s’approvisionner équitablement comme Woven Hair, Great Lengths ou Hailes’ Just Extensions.
Tout récemment, le label Remy New York, qui expose en toute transparence l’origine des extensions afin de permettre aux clients de suivre sa chaîne d’approvisionnement, a vu le jour. Plus que la transparence, la marque achète les cheveux à des prix très avantageux pour leur propriétaire, en fonction de la qualité, de la longueur et de leur poids.
Merci Biblond
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