Dernièrement, en discutant avec jean Christophe ROBELOT, nous avons fait un constat flagrant sur le manque de déontologie de certaines mutuelles qui augmentent de façons juste ubuesques en 2023 (certes après la crise covid mais quand même) si pour beaucoup d’employeur un taux qui passe de 1,38% à 1,54% n’a pas un impact énorme, c’est oublier que ce n’est pas 1,54% du salaire brut mais 1,54% du PMSS qui lui passe de 3428,00 € en 2022 à 3666,00€ en 2023 soit une augmentation de 6,9% pour le PMSS.
D’autre part, même si c’est l’employeur qui en prend la plus grosse partie, c’est oublier que la partie prise en charge par l’employeur rentre en compte dans la méthode de calcul de la CSG et du net imposable comme nous vous l’expliquons dans le Biblond 103.
Sur ce sujet, nous avons interpellé Christophe DORÉ, président de l’UNEC, en lui demandant s’il était possible de prévoir une possibilité d’un plafond d’augmentation des mutuelles ? Comme il m’a répondu, et il est vrai, que l’UNEC a négocié des accords de stabilité avec AG2R et AESIO mutuelle (preuve que les UNEC n’ont pas besoin de pétition pour réagir et interagir avec problèmes des entreprises qu’elles représentent…).*
Soit 1,24% du PMSS pour une cotisation de 45,39 euros en 2023. De plus, la cotisation au fond comité santé de 0,016% du PMSS qui était rajoutée aux parts patronales, disparaissent en 2023 !
Le problème est que de plus en plus de mutuelle abusent de la possibilité d’appliquer les tarifs qu’ils veulent sans vous informer outre mesure de l’impact tant sur le social que sur le fiscal de vos salariés (dans ma publication du Biblond 103 je vous détaillerais tous ces impacts sur la fiscalité des salariés) et certaines même résilients des contrats sans autre explicatifs que le fait qu’une salariée a été trop malade en 2022 !!!
N’oubliez jamais que, si vos courtiers et vos assurances sont de très gentils partenaires de vos entreprises, ce sont avant tout des commerçants et que tout se négocie surtout en vous assurant bien qu’ils respectent les taux de prise en charge de la convention collective.
Alors : à vos lectures de contrat et bonnes négociations !