La bonne nouvelle est parue dans le Journal Officiel du 24 novembre… Michèle Garde, Présidente de la Fédération de la coiffure de Haute Savoie (FNC74) fait partie de la liste des personnalités distinguées, cette année, par le Ministre de l’Economie, au grade de Chevalier national de l’Ordre du Mérite.
« C’est un honneur pour moi. Une reconnaissance de mon parcours et de mon engagement auprès d’associations mais aussi dans le domaine de la coiffure » nous confie-t-elle au téléphone. « J’ai beaucoup remercié les deux personnes qui ont monté mon dossier et qui préfèrent rester anonymes » poursuit-elle.
Rappelons que l’ordre du Mérite est le second ordre national après la Légion d’honneur. Pour y prétendre, il faut répondre à deux conditions : avoir des mérites distingués dans l’exercice, pendant au moins 10 ans, d’une fonction publique, civile ou militaire ou d’une activité privée et être proposé par un ministre, après étude d’un dossier constitué à la demande d’une administration centrale, d’un préfet, d’une association, d’une personnalité politique (maire, député, etc.) ou d’un groupe d’au moins 50 personnes (pour l’initiative citoyenne).
Cette distinction est largement méritée par notre chère Michèle Garde, qui a encore récemment œuvré pour la profession. « J’ai obtenu le Plan Montagne pour les coiffeurs dans les stations de ski. Au départ, comme les boulangers, ils n’étaient pas concernés par cette aide, visant à pallier les effets de la crise sanitaire et la fermeture imposée. Or , comme les professionnels du ski, les coiffeurs ont pâti du manque de tourisme et de saisonniers » rappelle celle qui a du se battre avec Alain Griset, Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Petites et Moyennes Entreprises. « Comme il a fait partie des Chambres de métiers, je le connaissais. Cela m’a aidée, bien sûr ! » note-t-elle.
Sollicitée sans cesse par les professionnels de la coiffure, Michèle Garde se démarque par sa générosité et sa dévotion envers un métier qu’elle aime tant. Sa carrière exemplaire et sa passion intacte forcent le respect. Mais va-t-elle porter sa médaille ? « Je ne pense pas. Mais je mettrai probablement le petit ruban bleu. »