La difficulté majeure de ce métier ?
Plaire à tous !
Oubliez vos préjugés sur les mannequins, les belles plantes aujourd’hui ont la tête bien faite !
En plus des qualités physiques requises, elles sont déterminées et mènent souvent de front carrière et études. Égérie de la marque Sunday Rose, Mary-Astrid a posé pour Lacoste, défilé pour Fifi Chachnil et Toni&Guy. Elle prépare un master et voit son expérience de mannequin comme un tremplin. « Je sais que je ne veux pas en faire ma carrière, je veux travailler dans la communication de luxe. »
Sa crinière flamboyante lui ouvre la porte de son premier défilé pour Wella, il y a trois ans. Elle nous confie que les shootings et les shows coiffure sont ce qu’elle préfère. « J’adore me faire coiffer depuis que je suis toute petite. » Elle est d’ailleurs ravie de son dernier défilé. « Lacoste m’avait dit d’aller chez un coiffeur de mon choix. J’ai sauté sur l’occasion et j’ai choisi Toni&Guy. Il n’y a pas de salon Toni&Guy à Lille où je vis, mais j’en avais beaucoup entendu parler. À Paris, j’ai rencontré Élodie Seckler, elle m’a parlé du casting pour le défilé et ça a marché. »
La difficulté majeure de ce métier est bien de plaire à tous !
Mode et critères changent vite, les professionnels ne prennent pas toujours de gants : trop de hanches, trop pulpeuse… Les critiques sont parfois dures à encaisser !
Mais Mary-Astrid avoue qu’un bon shooting lui donne la pêche : « J’ai beaucoup de chance de faire ce métier, je me suis lancée dans l’aventure car je manquais de confiance en moi. Le fait de me voir sur une belle photo, c’est chouette, c’est quelque chose que je peux transmettre. »