C’est l’histoire invraisemblable de cette jeune lycéenne de 17 ans prénommée Myriam et scolarisée au lycée Aristide Maillol à Perpignan.
Myriam est atteinte d’une maladie : la pelade décalvante. Myriam perd beaucoup de cheveux. Pour le moins, la jeune lycéenne a la volonté de ne pas trop exposer sa maladie. C’est pour cette raison que l’adolescente porte un couvre-chef.
Une double peine pour l’étudiante
Malheureusement, l’établissement scolaire qui accueille l’étudiante ne l’entend pas de cette oreille. Effectivement, le Lycée Aristide Maillol et son directeur refusent de laisser Myriam entrer dans l’établissement la tête couverte en se fondant sur le règlement intérieur du lycée qui ne permet pas de porter un couvre-chef. Pourtant, Myriam a bien un certificat médical l’autorisant à se couvrir la tête mais cela ne suffit pas à convaincre la direction de son établissement.
Il est pourtant clair que le port d’une casquette pour la jeune étudiante se fait moins par convenance que par nécessité. Exit aussi les questions d’ordre religieux. À ce propos l’intéressée confie :
On m’a dit que mon bonnet n’allait pas. On m’a dit que mon bandeau n’allait pas. Maintenant c’est la casquette
Les élèves mobilisés
Une note positive dans cette histoire rocambolesque, Myriam sait qu’elle peut compter sur le soutien indéfectible de ses camarades. D’ailleurs, ces derniers se sont mobilisés pour permettre à Myriam de réintégrer son établissement. Une pétition a même été lancée et, lundi, un sit-in a été organisé dans la cour. La balle est désormais dans le camp du rectorat de Montpellier qui va être amené à trancher. Affaire à suivre.
Et vous, pensez-vous à des solutions capillaires envisageables dans ces situations ?