L’Union nationale des entreprises de coiffure prend la parole pour réclamer « les mêmes conditions de prise en charge des contrats d’apprentissage pour l’ensemble des CFA ! ».
Les artisans, les associations, le gouvernement… Tous en sont convaincus : l’apprentissage est un moyen efficace d’apprendre un métier, de se perfectionner et même de se découvrir une passion !
Axe majeur
Cependant, bien que décidé à valoriser l’apprentissage en le déclarant un des axes majeurs de la « loi 2018-771 pour la liberté de choisir son avenir professionnel », le gouvernement a déclaré que « Les contrats d’apprentissage conclus avant le 31 décembre 2019 par des CFA sous convention régionale seront financés en 2020 sur la base des coûts préfectoraux, tandis que les CFA “hors convention”, c’est-à-dire nouvellement créés, seront financés dès 2020 sur la base des niveaux de prise en charge définis par la branche et sensiblement supérieurs aux coûts préfectoraux. »
Concurrence
L’Unec s’inquiète de voir se profiler ainsi « une distorsion de concurrence, entre les CFA existants et les CFA nouvellement créés », et réclame « l’alignement du mode de financement des CFA ». Bernard Stalter, président de l’Unec, invite les professionnels du secteur à réagir à cette annonce et à « mobiliser les députés sur cette question ».