Chaque secteur de travail traîne ses boulets… La coiffure comme les autres. Mais les nôtres peuvent vous mettre sur la paille. Sachez les reconnaître !
Avec le temps, le système a créé un nouveau profil de coiffeurs qui ont abandonné leurs rêves artistiques en devenant procéduriers. Ils écument les salons le temps de gagner leurs droits sur deux ans de rémunération à Pôle Emploi avant de coiffer au black les clients qu’ils n’auront pas oublié de récupérer à domicile. En jouant sur la méconnaissance des chefs d’entreprise, qui manquent de temps et croulent sous les obligations, ils auront tout le temps de planifier leur futur prud’hommes et mettront sur la paille des tas de salons.
Centrés uniquement sur leurs gains personnels, ils ont dépassé l’idée de la réussite professionnelle au profit de la réussite procédurale. Ils n’auront jamais de salons, ne créeront jamais d’emplois et ne partageront pas. Ils prônent l’idée que ce n’est pas possible de réussir en France. Ce discours les rassure et légitime leur action, tout en passant sous silence le fait que les plus gros groupes de coiffures et le leader des marques de produits sont français ! Ils pensent que c’est mieux ailleurs, mais comme ils risquent de perdre leurs droits, ils restent là à utiliser le système, laissant derrière eux le chaos, des chefs d’entreprises dégoûtés et sur la défensive pour embaucher, des fermetures, des suicides ou des abandons professionnels. Dépourvus de courage, d’amour-propre et de conscience professionnelle, ils renouvellent sans souci l’opération plusieurs fois.
Je les appelle « les boulets de la coiffure et du système ». Ce sont de très bons communicants qui disent ce que vous voulez entendre. Ils manient le mensonge à la perfection et savent déjà au moment du recrutement combien de temps ils vont rester. Aujourd’hui, ils sont de plus en plus nombreux car le système salarial actuel favorise cette dérive.
Je suis sur la route toutes les semaines et je rencontre beaucoup de chefs d’entreprise. Et je vous le dis : le constat devient alarmant. En fait, je n’ai pas trouvé un salon qui n’ait pas connu son boulet de la coiffure…
La réussite d’un salon aujourd’hui est comparable à la sortie d’une pièce de théâtre : il faut une bonne histoire avec de bons acteurs pour attirer beaucoup de spectateurs qui paient le juste prix, le tout enrobé de marketing. Le salon peut être le plus beau du monde, si le casting d’acteurs (les coiffeurs) n’est pas bon, le nombre de spectateurs n’est pas suffisant ou, pire, le salon est plein, mais toute la marge part dans les caprices des prud’hommes des mauvais acteurs. Il est donc crucial de créer une procédure et des protocoles de recrutement pour repérer les bons coiffeurs des boulets de la coiffure et éviter ainsi beaucoup de problèmes. Mais voilà, de nombreux salons embauchent qui ils peuvent et avouent recruter « les moins pires » par manque de demandes d’emplois. Or, il n’y a pas pire que de recruter dans l’urgence !
Entrepreneurs ! Soyez vigilants et apprenez à repérer les boulets de la coiffure car une fois en CDI, ils deviennent le « cancer » du salon.
L’art du recrutement va déterminer le succès ou la chute du salon. Ainsi, il faut une vraie stratégie et la mise en place de protocoles de détection et de suivi pour attirer les meilleurs et repousser les boulets de la coiffure. Il ne faut pas prendre le recrutement à la légère car bon nombre de salons ferment à cause de mauvais recrutements et d’un manque de fidélisation du bon salarié.
Si ce sujet vous concerne, venez débattre sur ce thème épineux et comprendre les dernières techniques qui attirent et fidélisent les meilleurs. Le bon recrutement, ce n’est pas juste tester techniquement le candidat, mais comprendre et évaluer si ses valeurs sont en adéquation avec celles du salon !
Triste réalité d’une société qui veut faire de l’argent facile :((
bjr à tous ..moi je suis passée par tout ça et ça fais deux ans que je travaille toute seule ..peut etre pas facile , fatiguant aussi mais super reposé dans ma tete …ce n est pas un choix mais j en avais mare de batailler toutes ces années avec les papiers , dossiers , prudhomme..etcc ..j avais meme plus le temps de me former.vendre , coiffer..visionner etc ….bref notre métier quoi !!
Oui c’est vrai , mais notre profession à besoin d’être réformée Mr Amaru et Mr Musq . Notre profession n’a pas su évoluer . Les salaires sont beaucoup trop bas , vivez vous messieurs avec 1200€ ? Les conditions de travail souvent moyenageuses , aucun plan de carrière , Forcement aujourdhui ce n’est plus possible . Notre belle profession ne fait plus rêver sur le long terme . Alors plutôt que de parler » des boulets » et de focaliser dessus et çeci dit cela je pense concerne qu’une minorité , réformons nous et fédérons de belles équipes sur de nouvelles valeurs . dans le respect , le partage , l’équité etc …
Je pense que vous n’avez pas de salon,je me trompe ?*!
Dominique Hartmann , je n’en ai plus en effet mais j’en ai eu 4 .pourtant Mais bon peu importe ce n’est pour moi pas ca le sujet . Cette profession est tres à la traîne , tant qu’il n’y aura pas de prise de conscience pour moi ça ira en s’empirant . Nous recrutons des jeunes et ils faut aussi les écouter pour trouver des solutions à leurs besoins , salaires , planning de travail , etc…
Tout à fait d accord Forence avec vous, il faut valoriser le métier ainsi que les jeunes salariés,car comme vous le dites il n y a aucun plan de carrière et aucune évolution dans certain salon et du coup, il y aura moins de » boulets »
Tout à fait d accord avec vous Florence valorisons d abord la profession et encourageons les jeunes et revoyons les salaires de sortes qu ils puissent évoluer dans les salons et ensuite nous aurons moins de » boulets » comme vous le dites