Il y a des croyances qui parfois empêchent de réussir si elles ne sont pas renouvelées. Il existe certaines choses que l’on nous a apprises qui fonctionnaient à une époque, mais mises à mal aujourd’hui. Des milliers de coiffeurs sont dans le rouge car ils n’ont pas changé assez vite et notre métier ne rémunère en moyenne pas plus que celui d’un agent d’entretien. Voici les 8 pires croyances qui nous ruinent !
#01 – Établir son prix en fonction des autres salons du coin
Du coup, 80% des salons sont sur la même part de marché, entre 30 et 40 euros la coupe-shampooing-coiffage, et ils se cannibalisent entre eux. Seuls 5% osent facturer au-dessus de 45 euros et, pour certains, ils ne peuvent plus satisfaire à la demande et il faut des semaines pour réserver… La peur de faire payer plus cher que le voisin en pensant que personne ne viendra ! Or, tout le monde ne cherche pas à payer le même prix. Ce n’est pas uniquement un prix que le client recherche, ce sont justement des différences.
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merci Stephane Amaru
J’aime en particulier la 8 qui sort du lot … Oui tu as raison de le souligner ?
Merci ,,, j adore , très bon rappel ….
Toujours convainquant Merci Stéphane
Ce que je retiens au delà de la démonstration économique, c’est que c’est d’abord et avant tout plein de bon sens. Merci de cette synthèse efficace !
Je pense que cela depend ou l’on exerce primo ensuite les gens font de plus en plus attention et à mon désespoir beaucoup privilégie le prix a la qualité, j’ai créé un salon en plein centre de cannes et j’ai appliqué des prix au dessus de la moyenne et je rame, je pense que cela va être plus long a ce mettre en place qu’un tchip car un concurrent prix pas cher qui c’est ouvert à peu près en même temps donc je peux voir la différence je veux pas faire ma rabajoie mais nous sommes quand même en crise en ce moment, et même les coiffeurs qui appliquent des prix au dessus de la moyenne n’ont plus le même ÇA qu’avant d’où même dans l’industrie haut de gamme beaucoup de prompte même dans les grands salons !! c’est quand un constat général que la population lambda n’a plus le même pouvoir d’achat
Très juste ! Mais comment fait-il encore le dire pour que les coiffeurs comprennent leur malheur ?
Je serait curieux d’avoir la source du #4.
C’est quoi le #4 ??
Ha j’ai compris lol
Connaitre son métier, être très commerçant avec « les gens » et du bon sens…il n’y a rien d’autre à faire…nous n’avons pas de stocks périssables (donc, pas de perte) et nous réglons nos facture à 30, 60 ou 90 jours suivant conditions commerciales. Nous n’avons pas de clients en compte (pas d’avance de trésorie à faire)…une comptabilité ultra-simple. Pour se planter avec un salon traditionnel, il faut le faire expré 😉
Bravo
Ça c est du rappel… J ai tout faux…
Que le 5 OK… Ben j ai rien à dire… Tout est bon à prendre même si ça fait mal…
Si… Merci…
Top ! Je valide
Je suis désolée mais votre raisonnement, entre dans les choses à ne pas croire…à Cannes en plus, ce n’est jamais le prix, si la qualité du coiffeur (travail, personnalité, etc…) est excellente alors….surtout ne comparez pas avec tchip!
Corine Cappelli pour régler le problème, je ne coupe pas les cheveux des hommes ?
No…il faut être passionne et non homme/femme d’affaires 😉
Ou seulement pas doué du tout!
Je te fais un hugggg de compassion, tu es probablement plus artiste que business 😉
Merci pour cet article plein de bon sens !
Très bon article.
Nous pourrions rajouter beaucoup d’ autres croyances . Je rajouterais celle qui me semble la plus urgente à admettre .
09 – Penser que l’on peut recruter ou garder des collaborateurs en leurs proposant de travailler pour 1300 € net 35 h par semaine dans un salon , alors que ceux -ci pourront en seulement 2 jours de travail hebdomadaire obtenir le même salaire en faisant de la coiffure à domicile, pour peut qu’ils sachent se positionner ( prix , propositions de service , regroupement ,etc.) . Ce métier a besoin d’ être entierrement réformé sous peine de ne plus pouvoir recruter . Ces dernieres années , le marché de la coiffure a bougé en dehors des salons comme beaucoup d’autres secteurs d’activités et nous n’avons pas su nous adapter . Comme l’hotellerie restauration nous sommes très en retard .
Quand j’ai commencé ce Métier , il y a 50 ans il y avait des catégories de tarifs À , B , C . Voilà pourquoi le Coiffeur les a encore dans sa téte aujourd’hui