Les coiffeurs peuvent-il profiter de cette évolution qui combine réseaux sociaux et e-commerce,
et enrichir ainsi leur clientèle ? Petit tour d’horizon…
Le Social Shopping, kezako ?
Il s’agit tout simplement d’une application du e-commerce. Comme le précise Wikipédia, « Le shopping social a pour ambition de reproduire sur Internet les usages sociaux des consommateurs des boutiques traditionnelles. Se basant sur le concept de la sagesse des foules, les utilisateurs communiquent entre eux et enrichissent les informations sur les produits, les prix, les avis de consommateurs. »
L’un des gros avantages du Social Shopping, c’est qu’il se base sur la puissance du réseau : une personne ayant acheté un produit, et qui le recommande à une de ses connaissances, est le meilleur prescripteur qui puisse exister.
Preuve en est cette étude menée par la société friendize.me : « 49 % des acheteurs demandent l’avis de leurs proches avant d’acheter un produit. Ils sont 69 % à le faire dans le cas d’une prestation de service. De plus, 85 % des consommateurs font davantage confiance à un proche qu’à un expert référent sur un secteur d’activité. »
Vos meilleurs prescripteurs
En tant que coiffeur, il y a deux axes sur lesquels vous
avez la possibilité de travailler facilement :
- Incitez vos clients à laisser un mot sur leur compte Facebook/Twitter, vantant les mérites de votre salon. À la clef, proposez-leur une promotion pour une prochaine coupe. C’est un excellent moyen de tirer parti du réseau de vos clients, et d’en faire vos meilleurs prescripteurs.
- Utilisez votre clientèle pour booster la revente en salon. Il existe de nombreuses applications, comme TigerLily, qui vous permettent d’intégrer gratuitement et facilement une couche e-commerce à votre page fan Facebook. La solution est optimisée pour le partage social et la recommandation post-acte d’achat. Attention tout de même, si la mise en place d’une solution e-commerce sur votre page fan peut sembler simplissime, la logistique à mettre en place derrière est, elle, importante : approvisionnement en cartons, nécessité de passer à la poste régulièrement pour expédier vos colis… C’est là un choix qui peut très vite s’avérer contraignant pour une rentabilité relativement faible.
Le bouche à oreille
Au final, quand je vois les mots « Social Shopping », je ne peux m’empêcher de penser qu’il s’agit d’une expression créée par des « marketeux » en manque d’inspiration, pour catégoriser un élément identifié depuis bien longtemps par les commerçants…
En effet, les concepts de recommandations sociales ne sont-ils pas exploités depuis des lustres dans le commerce au travers du bouche à oreille ? Soit, le Web 2.0 et l’avènement des réseaux sociaux ont accéléré ce phénomène (ou plutôt ont redistribué les cartes en ce qui concerne la notion de réseau et d’influenceur), mais j’ai du mal à voir dans le Social Shopping une réelle révolution comme a pu l’être l’apparition des réseaux sociaux.
Thibaut Le Pellec de www.meilleurcoiffeur.com