Le portrait : Nicolas Jurnjack, du papier glacé au musée

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Rien ne le prédestinait à la coiffure. Et pourtant, ce Marseillais a connu une carrière fulgurante en studio, signant près de 200 couvertures des magazines de mode les plus prestigieux. Pour Biblond, il retrace ce parcours hors du commun. En toute humilité.

 

 

« Je ne suis pas né avec une brosse dans la main. Enfant, je n’ai pas coiffé ma mère ni coupé les cheveux des poupées de ma soeur », plaisante Nicolas Jurnjack, d’entrée de jeu. Devenir un des coiffeurs-studio les plus influents ? Un accident selon lui ! « L’école, ce n’était pas pour moi. Restait l’apprentissage. Travailler dehors ou en usine, en hiver, très peu pour moi. Alors, j’ai choisi la coiffure sans enthousiasme », poursuit celui qui a grandi dans une cité HLM de Marseille… Bien loin du glamour qui va, par la suite, teinter sa vie.

Résultats ? « J’ai fait une dizaine d’entreprises en moins de trois ans. Puis, un jour, un photographe est entré dans le salon et a demandé si un coiffeur pouvait venir dépanner sur un shooting. On m’y a envoyé. Et là j’ai commencé à m’amuser ! » Un coup du destin qui va transformer sa vision du métier, axée sur l’image globale.



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Catégories: Actualités