Par Julie de los Rios et Lila Schoepf
Avec vingt-six ans d’expérience aux quatre coins du monde, le coiffeur Laurent Jouron s’engage aujourd’hui auprès des malades souffrant de ce handicap.
« La coiffure devient difficile pour moi à cause de l’épilepsie – encore plus aujourd’hui avec la visière imposée qui me donne des maux de tête. C’est aussi pour cette raison que j’ai décidé de lancer cette association », confie Laurent Jouron, qui a travaillé aux quatre coins du monde, en studio ou en salon – un temps chez Coiffirst ou chez Yannick Kraemer qui reste son mentor. Il est aujourd’hui à Valbonne, près de Cannes.
Mis au défi par un ami, ce sportif amateur prépare aujourd’hui un Ironman (un des plus longs formats du triathlon). « N’étant pas triathlète à la base, il me fallait une motivation supplémentaire. Au départ, j’ai pensé à faire une cagnotte pour aider une association. De cette idée est finalement née l’association Défilespsie », poursuit-il. La vocation ? Aider la recherche en lien avec le CNRS, mais aussi la communication auprès des communes ou des écoles et surtout apporter un support scolaire aux enfants en décrochage à cause de l’épilepsie.
« Je travaille déjà en collaboration étroite avec l’école de Toul-ar-Hoat à Châteaulin. Cette maladie neurologique touche particulièrement les adolescents de 10 à 20 ans, une période-clé pour le reste de leur vie professionnelle et sociale. » En effet, les crises de convulsion, facilement identifiables par le grand public, ne représentent que 20 % des crises. Il est donc important de sensibiliser les enseignants et leur apprendre à les reconnaître.
Chez Biblond, nous soutenons la cause défendue par Laurent Jouron, et nous offrons un abonnement d’un an aux dix premiers coiffeurs* qui feront un don via ce lien :
Cagnotte Leechi pour Défilepsie
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