À l’heure où le gouvernement entend revaloriser l’apprentissage, à renfort d’aide à la formation, les jeunes manquent à l’appel. Biblond fait le point avec différents acteurs de la profession.
« J’ai battu mon record avec une stagiaire CAP coiffure !
20 ans… Zéro minute en entreprise », soulevait récemment Sandrine Ruiz sur Facebook. Résultats ? Avalanche de commentaires. Si l’ironie va bon train, l’inquiétude se lit entre les lignes. La coiffure est le deuxième secteur de l’artisanat, formant des apprentis en CFA. Pourtant, elle a perdu 50 % de ses effectifs en formation par rapport à 2007-2008. Patrons et partenaires sociaux tirent la sonnette d’alarme et ils sont entendus. En 2019, la loi « avenir professionnel » a libéré l’offre de formation en apprentissage, ouvrant ainsi la possibilité aux entreprises privées de lancer leur propre centre de formation des apprentis (CFA). Dernière victoire ? L’assouplissement du quota d’apprentis. Désormais, c’est l’arrêté du 16 août 2021 qui est vigueur, permettant d’accueillir deux apprentis…
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La bonne blague…
La bonne blague…