La vente en salon, c’est l’éternel débat chez les coiffeurs : je ne suis pas vendeur de produits, je ne sais pas vendre, j’essaie, mais ça ne fonctionne pas…Conseiller ses clientes, ce n’est pas si facile, surtout quand on sait que moins de 5 femmes sur 100 achètent leurs produits chez nous ! Il y a un réel problème.
par Edouard Ruiz-Lahaye, créateur et administrateur du Club des coiffeurs sur Facebook
La vente en salon est plus qu’importante car c’est la continuité du travail que vous avez effectué en salon et que la cliente va entretenir chez elle grâce à vos produits et recommandations. Qui est la personne la plus à même de conseiller les produits spécifiques à sa cliente ? Le coiffeur ou le pharmacien ? Est ce que je vends du sirop moi ? Non ! Et bien voilà ! Vous êtes les meilleurs conseillers beauté ! Et surtout, il faut arrêter de penser que nos produits sont chers ! C’est un faux débat. Comme nous l’avons déjà dit à plusieurs reprises, ne vous mettez jamais à la place du porte-monnaie de votre cliente !
La revente et le suivi beauté, une façon de développer également son chiffre d’affaires
Ce n’est pas de la vente forcée, enlevez-vous tout cela de la tête. Les clientes adorent être conseillées et elles apprécient énormément qu’on leur fasse un bon diagnostic capillaire et les conseils qui vont avec, ce qu’elles n’auront pas en GMS [grandes et moyennes surfaces] ! Regardez les femmes dans les rayons beauté en grande surface et le temps qu’elles passent pour choisir un produit tout en hésitant pour finir par prendre un produit inadapté ! Et vu la quantité de produits capillaires divers et variés qu’elles achètent en grande surface, croyez-moi ce n’est pas une question d’argent ! Il vaut mieux leur vendre un bon produit à 40 ou 50 € plutôt qu’elles achètent 5 ou 6 produits de grande surface à 5 ou 8 € ! Pour réussir votre job de conseiller en beauté capillaire, il vous faut absolument connaître vos produits ! Vous ne pouvez pas vous permettre de lire la notice devant votre cliente. Et même, je dirais que vous devez les avoir testés pour mieux en parler, faire rêver et donner envie. Selon les statistiques, 9 femmes sur 10 achètent leur shampooing en GMS, alors commencez peut-être par les orienter vers un soin et vous leur proposerez le shampooing qui va avec la fois suivante.
Un argument pour vendre
Les shampooings en GMS sont composés de 80 % d’eau et de 20 % de produits actifs, alors qu’en salon c’est le contraire : 80 % de produits actifs et 20 % d’eau (en moyenne). Le shampooing est plus liquide en supermarché, bouchon a un trou plus gros, on en met donc beaucoup plus… Quand on réfléchit, on sait bien qu’elles vont acheter 3 ou 4 shampooings en supermarché pour la valeur d’un shampooing acheté en salon ! Si on calcule bien, finalement nos produits sont plus économiques ! C’est le message à faire passer en priorité. Et puis si une cliente vient faire une technique chez vous, qu’elle paie entre 70 et 200 € et que vous la laissez partir sans lui conseiller les produits nécessaires pour le suivi beauté, ce n’est pas normal ! Pour finir, je dirais que ce n’est pas négligeable pour nos collaborateurs de percevoir en fin de mois un plus de 100 €, voire plus ! Sur l’année, c’est un 13e mois qui fait plaisir, et la revente sur un bilan peut représenter entre 10 et 20 % de votre CA, ce qui peut sauver une entreprise en difficulté.
Alors, en conclusion, bougez-vous et faites votre travail car le suivi beauté, c’est aussi votre job, et vos clientes vous diront « merci ».
Très bon article comme une piqûre de rappel ! Le complexe du porte monnaie c’est à mon avis le premier frein pour proposer ce que j’aime apeller le SAV de la coiffure ! Il ne me viendrait pas l’idée d’acheter un sh au monoprix du coin comme beaucoup de coiffeur ! Le problème se sont toutes ces marques de coiffure qui ne jouent pas la carte de l’exclusivité auprès des experts (nous!), il faut impérativement collaborer avec des marques exclusives que l’on ne retrouve pas sur le net. Bref chercher la nouveauté c’est aussi une façon de créer l’envie . Voilà créons l’envie 😉
Merci Nicole et toute l’équipe de Biblond pour ce moment partagé.
Heureuse d’avoir croisé la roue de cette fabuleuse et belle personne qu’est Christine MARGOSSIAN. Elle manque à notre paysage lyonnais !
De plus il faut avoir les bons produits… Quand on est employé on est tenu par les achats du responsable. Et c’est pas toujours facile dans le cas ou les produits sont inadaptés. Je préfère ne pas vendre que de vendre n’importe quoi. Ce SAV est primordial pour moi.
Et si ce qui sort est solide? Qu’ en pensez vous?
Pourquoi nos chèrs syndicats ne monte pas aux créneaux, auraient-ils des éventeuilles conflits d’intérets. Qui peut me prouver le contraire? Coiffeurs réagissaient…Demander des comptes à tous ces gens… Jean-Pierre Alençon…
Merci beaucoup !!!!
vous avez homis dans la description des objectifs une serie, la serie « salaires des associés », puisque la plupat du temps les entreprises fonctionnants avec des seuils de rentabilités sont des grands groupes avec pour « patron » des personnes qui ne sont pas presentent dans les salons, donc IMPRODUCTIVES, mais qui elles touchent des 2 a 3000€ de salaires et plus… puisque salariés de leur propre entreprise. Alors oui, lorsque par manque de clientèle, on ne peut atteindre ce seuil de rentabilité on a les boules…et arreter de prendre les coiffeurs(euse) pour des demeurer,rappeler vous que vous aussi etes des coiffeurs(euses)
6568 × par le nombre d employers sa fais des ronds OMBRE’.
Quel est le prix prestations VS celui des salons français ? ça joue aussi beaucoup !
Bonjour
oui il en a toujours été ainsi
La gamme Green de chez Ducastel a été supprimée alors que d’après le chimiste que j’ai eu au téléphone elle était nettement moins polluante. Pourquoi???? occasionnerait elle la décroissance?
Au delà de la finance la préservation de la qualité de l’eau doit etre prioritaire et durant toutes ces années nous avons tous contribué inconsciamment et naivement (et je n’en suis vraiment pas fière) à la polluer.
Il va de soit que la diffusion des produits moins polluants doivent etre diffusés au grand public, donc aux grandes surfaces (puisque c’est là que va le consommateur).
Concernant les packagins et les notices : je désirerais (le plus vite sera le mieux) une notice unique par établissement professionnel et chez Ducastel il yen a 4 par tube de couleur une sur la boite, une sur papier recto verso, une sur le tube, et le pompom une a l’interieur de la boite!!!!!!
Je sais que cela créé du travail et que les statistiques de chomage doivent baisser………Bon, Bref disait Pépin . Merci pour les arbres et cela me facilitera la tache de tri.
Le pouvoir d’achat n’est pas élevé et perso il est préférable de s’offrir de la qualité de nourriture que le coiffeur. Creer des malades par la pollution de l’eau et de la malbouffe est une abérance qui font le bonheur des laboratoirs pharmaceutiques. Plus une perte dénergie gigantesque de création de perte d’énergie. Qui peut le plus peut le moins
Apprenons aussi aux coiffeurs à travailler au 10volume. Les cuirs chevelus abimés par les prises de médicaments ou autre chose sont devenus malades. Le contentement doit etre de mise
Concernant la coiffure je ne me considère pas comme commerçante mais, comme artisante. Notre combat doit plutot se diriger sur la taxation de T.V.A. prélevée sur le travail de nos mains. QUESTION? Nos mains seraint elles des machines à fric?
Merci
Passez une bonne journée