La loi El Khomri inquiète les franchises

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Dans le monde de la coiffure, 9% des salons sont franchisés et, avec la loi Travail, les franchises peuvent s’inquiéter.

 

Décidément, la loi El Khomri fait parler d’elle. Parmi les 469 amendements intégrés dans la dernière version du projet de Loi Travail, il y en a un qui pourrait faire défaut aux franchises du milieu de la coiffure. Il oblige les réseaux de plus de 50 salariés à mettre en place une « instance de dialogue » composée de 5 à 9 salariés plus un représentant de la franchise et un représentant du franchiseur. Tous les membres sont élus pour quatre ans avec 20 heures par mois pour réaliser leur mission. Laquelle consistera à faire, tous les 3 mois, un état de la situation économique et financière du réseau.

 

 

Les conséquences de cette loi

 

Aujourd’hui, le secteur de la coiffure possède environ 6 000 franchises et cette loi pourrait freiner leur activité.  Ces textes de loi imposent aux franchiseurs d’interférer directement dans la gestion des franchisés, remettant ainsi en question le fait que ces derniers sont des indépendants. Privées de la souplesse actuelle, les franchises seraient alors discriminées par rapport aux réseaux affiliés ou aux licences.

La Fédération française de la franchise invite le gouvernement à ne pas réintroduire ce dispositif, qui repose sur la négation même du principe de la franchise, dans le texte qui sera soumis dans quelques semaines en deuxième lecture à l’Assemblée nationale.

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