Et si le salon idéal était celui où le client passerait le moins de temps possible… Et s’il n’avait même pas vraiment de murs en bonne et due forme, ni même de bacs… C’est le pari, osons le dire décoiffant, que font les salons Beauty Bubble, au nombre de six à Paris et Lyon.
Comme la bulle aux airs futuristes qui s’est installée au coeur de la gare Montparnasse. Un lieu ouvert qui reflète le côté « pratique, moderne, rapide » du concept : « les clients peuvent jeter un coup d’oeil, s’assurer qu’on est de vrais professionnels, efficaces » et se dire… banco.
L’esprit du salon idéal, version Patrick Langer, président de Beauty Bubble, c’est la spontanéité : on doit pouvoir passer en coup de vent, sans rendez-vous, sur une envie soudaine, « une coupe ou un joli brushing pour un dîner ». « À dix euros, c’est imbattable ! »
Les deux critères sont résumés : prix « dans une conjoncture où tout le monde regarde son porte-monnaie, et rapidité de consommation ». Dans la lignée du phénomène low cost, le salon, à ces conditions, ne prétend certes pas réaliser toutes les prestations. En clair : pas de shampooing, ni couleur ou permanente, juste la coupe et le brushing.
Pour autant, assure Patrick Langer, « on n’a aucun problème qualitatif ». Surtout, avance-t-il, un salon doit répondre aux attentes : parmi les jeunes et les personnes âgées qui n’ont pas forcément les moyens de prestations coûteuses et les clients pressés, on a adopté le concept. À l’ère du « vite, bien et pas cher, décrit Langer, on veut faire encore plus rapide et mieux ».