Bien décidé à faire son chemin hors des sentiers battus, Kevin Menyhart fuit la routine et se réfugie dans un monde où tout ne serait que couleur et passion.
La coiffure, ça vous a fait tilt ?
Tout ce qui m’arrive, c’est vraiment grâce à ma tante qui m’a donné le virus ! Je la remercie de m’avoir mis sur la bonne voie.
Vous travaillez en salon ?
Oui, mais en salon indépendant. La nuance est importante. Nous travaillons en équipe vraiment réduite, nous connaissons bien nos clients… et eux aussi nous connaissent bien.
Une technique ?
Il y en a tant ! La pose d’extension, le tissage… En fait j’aime beaucoup le travail sur des cheveux métissés.
Un outil ?
Est-ce que cela pourrait être autre chose que les ciseaux ? Quoi que…
Des idées pour l’avenir ?
Je voudrais me concentrer sur le studio. Le terrain d’expression est bien plus vaste, les rencontres plus nombreuses et même s’il y a stress et contraintes, c’est ce qu’il faut pour progresser.
Et l’esprit de compétition ? Les concours ?
J’ai adoré. J’ai été finaliste pour Le Meilleur Apprenti de France en 2011. C’est un super souvenir. Quelque part, j’ai aussi appris qu’il fallait bien doser sa prise de risque.
Votre créativité ?
La couleur. Elle peut être extravagante, très chic ou décalée. Elle détermine et conditionne tout le reste, elle qui inspire ! J’ai aussi une certaine sensibilité pour le travail de Gérard Laurent.
Vous aimez votre métier quand…
… je ne fais jamais deux fois la même coupe. En fait, d’un certain point de vue, il n’existe pas de réelle routine, et ça, c’est capital !
Vous pensez à quelqu’un qui mériterait une bonne coupe ?
Rihanna ou Beyoncé… Avec elles, on se sent libre de tout faire et tout entreprendre. Elles ont chacune un style qui supporte tout, non ?