A 21 ans, Jean-Baptiste Santens a déjà raflé le titre de champion du monde. Aujourd’hui membre de l’équipe artistique du groupe Y, cette étoile montante de la coiffure se confie à Biblond.
« J’ai commencé chez Axel Maxence, à Épernay. À 16 ans, je me suis lancé dans la compétition, avec pour objectif d’intégrer l’équipe de France. La compétition souffre d’une mauvaise réputation en France, mais, si l’on fait ça bien, c’est une excellente façon d’apprendre à travailler, à développer son inspiration artistique. Je pars bientôt à Moscou pour un concours et je travaille d’arrache-pied sur ma gestuelle afin d’avoir un mouvement irréprochable. Pour progresser, il faut suivre des formations et surtout savoir bien s’entourer.
Mais la technique n’est pas tout. Nous avons tendance à oublier que notre métier consiste à embellir les gens et non à partir dans des délires de coiffeur. Quand je coiffe en salon et que je rencontre une cliente pour la première fois, je m’attache tout d’abord à nouer une relation de confiance avec elle. Je
lui propose une coupe en accord avec son style. Si elle veut vraiment changer, je lui conseille d’attendre notre prochaine rencontre, afin que j’apprenne à la connaître. Ensuite, il s’agit bien sûr de la conduire vers de nouvelles choses. Tout comme en compétition, il faut savoir pousser ses idées au plus loin ! »