Inspiration : l’avenir a des talents

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CHARLYNE DEJEUX

Dès son plus jeune âge, cette Bretonne découvre l’univers des podiums grâce à sa belle-mère, patronne d’un salon, formatrice et compétitrice hors pair. Une évidence pour elle : après la troisième, elle se lance dans un CAP Coiffure au CFA de Quimper en alternance avec le salon Ingrid C à Plogonnec. Lors du premier confinement, elle participe à son premier concours, organisé par Raphael Perrier. Sur photo, donc. Désormais, c’est à l’Atelier de Marilyn à Plogastel qu’elle se perfectionne dans le cadre de son BP.



Coachée par sa belle-mère, cette jeune pousse de 18 ans vient tout juste de triompher lors du concours national des Meilleurs Apprentis de France. Ce qui lui plaît dans la compétition ? « J’aime le fait de devoir repousser mes limites sans cesse et aller toujours plus loin. »
Elle vient d’ailleurs tout juste d’intégrer l’équipe de France.

Si elle souhaite continuer les concours, en participant entre autres aux WorldSkills, elle veut parfaire son parcours avec un Brevet de maîtrise. Dans dix ans ? « J’ouvrirai peut-être mon salon.
Mais ce que je veux avant tout, c’est former les autres, partager, transmettre… Et pourquoi pas ailleurs, à l’international ! »

SON STYLE ? Sa préférence va à la coiffure masculine ou aux chignons. Toutefois, la jeune Bretonne garde les yeux ouverts pour s’imprégner de  l’air du temps. « Je suis le travail de Raphael Perrier, Ludovic Geheniaux pour sa technique sur les blonds notamment, et Georgiy Kot sur Instagram.
Ce coiffeur russe crée des coiffures extraordinaires, encore irréalisables pour moi », confie-t-elle humblement.
Ambitieuse, elle atteindra les sommets, c’est sûr ! « Je suis persévérante, je ne lâche jamais. Et j’aime m’entourer des autres pour apprendre toujours. »

DIOGO NUNES PEREIRA

Né au Portugal, il a 5 ans quand il arrive en Loire-Atlantique. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour la coiffure. « J’aimais aller dans les salons, observer les gestes et surtout voir les gens en sortir heureux. » Il s’oriente vers un CAP après la troisième, en alternance chez Sweet Coiffure à Ancenis. Son patron possède aussi Le R, le salon où Diogo obtiendra son BP. En parallèle, il découvre les concours. À son palmarès : Meilleur Apprenti de France, départemental, en 2016, Grand Prix pour une coupe fashion à
Nantes en 2017 et médaille d’or lors d’un concours national à Rouen. Objectif ? Se faire remarquer par l’équipe de France de coiffure. « Pour moi, c’était le Graal de pouvoir évoluer en équipe de France et de m’approcher de l’élite nationale et internationale.

Diogo espère briller avec l’équipe de France lors des championnats du monde au Japon. « Je suis heureux de mettre en avant le savoir-faire de l’artisanat français, qui se transmet de génération en génération. » À 22 ans, il occupe aussi un poste de coiffeur mobile chez Provalliance. « Je me déplace dans les différents salons et enseignes. Nous travaillons dans l’ombre, mais nous participons à la réussite d’un tapis rouge ou d’un plateau télé. »

Il aimerait travailler davantage dans l’événementiel ou la mode et valoriser la coiffure française. « J’ai envie d’évoluer et d’être connu et reconnu dans le milieu. Je ne me ferme aucune porte. »

SON STYLE ? Fasciné par les parcours de Raphaël Perrier ou de Franck Provost, il fouille les réseaux sociaux pour suivre les tendances. « Je suis la Haute Coiffure Française ou les défilés de mode, qui donnent bien souvent le ton de la coiffure de demain. »



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