Détenteur des trois étoiles du label « Développement durable, mon coiffeur s’engage », le salon BioBela s’ancre dans la démarche écologique et s’en réjouit. Reportage…
Une logique du respect
Pur hasard, la décoration du salon BioBela s’accorde parfaitement avec le logo « Développement durable, mon coiffeur s’engage ». Tout de vert et de blanc, le commerce a reçu les trois étoiles du label lancé par AG2R en 2010.
« À la base, notre salon propose des couleurs naturelles, explique Cristina, une des quatre associés fondateurs. Je supportais de moins en moins le contact et l’odeur des produits chimiques. »
Le salon est créé en novembre 2009. Pour couleurs, des produits naturels des marques Terre de couleurs et de la Danoise Nathalie. C’est dans cette logique respectueuse de la santé et de la nature que les associés décident de s’impliquer dans le développement durable.
Des moyens pour du résultat !
« Nous avions pris connaissance du label dans un magazine bio », poursuit la jeune femme. Les modifi cations pour atteindre les normes exigées se réalisent en cinq mois environ. Économiseurs d’eau pour les bacs, ampoules à faible consommation, tri des déchets…
« Les changements entraînent un certain coût, admet Cristina, mais nous réalisons en échange une économie nette d’eau et d’électricité. » Diffi cile d’évaluer la différence, mais la coiffeuse estime une baisse d’environ 5 % sur sa facture.
Quant au comportement à adopter pour respecter les mesures durables, Cristina les considère comme un changement d’habitude, ni plus ni moins. « Il n’y a pas vraiment de travail supplémentaire, confi e-t-elle. Nous avons disposé différentes poubelles pour le tri. Il suffit d’être organisé. »
Et une fois que le coup est pris, les réflexes viennent d’eux-mêmes. « Nous n’allumons plus toutes les lumières si ce n’est pas nécessaire. Ce sera notamment le cas pour l’été. »
Une tendance de moins en moins contournable
Et la clientèle alors, qu’en pense-t-elle ? « Les clientes connaissent rarement le label, indique Cristina. Quand elles voient le logo, elles nous demandent de quoi il s’agit. Elles s’étonnent d’abord du principe, puis se révèlent très contentes. »
Même si les habituées de BioBela s’intéressent plus que la moyenne à l’écologie et à l’environnement, du fait du principe originel du salon, la jeune femme voit dans le développement durable une tendance de moins en moins
contournable.
« Certaines clientes aimeraient que plus de coiffeurs s’y mettent ! », déclare-t-elle. Et d’affirmer que l’engouement pour des produits plus sains et la prise de conscience écologique valent désormais pour la coiffure comme pour le reste.