Ils représentent près de la moitié des pathologies affectant les coiffeurs, alors que dans les autres secteurs professionnels, cette proportion n’est que de 5 %. De nombreux produits ont été bannis pour leurs effets néfastes sur la santé, mais d’autres ne sont pas remplaçables. Il s’agit donc d’adopter des gestes ou réflexes de prévention, voire de changer radicalement de comportement professionnel.
- Porter des gants pendant les shampooings, qui peuvent provoquer des allergies quand ils sont répétitifs, est une première démarche.
- Appliquer de la crème réparatrice et régénératrice peut s’avérer une bonne technique, d’autant que certains coiffeurs, lorsqu’ils débutent, sont amenés à pratiquer 10 à 20 shampooings par jour !
- Les produits volatils sont bien entendu à éviter autant que possible, et il faudra aussi s’assurer que le salon bénéficie d’un bon système d’aération et de ventilation.
Certains coiffeurs ont même dû changer radicalement leur conception du métier en adoptant une démarche écologiquement très engagée : « Il y a quelques années, j’ai eu un décollement de la plèvre, raconte le coiffeur parisien Olivier Delange. J’ai dû me résoudre à changer de comportement professionnel, il en allait de ma santé, et j’ai transformé mon salon en Écosalon. » Depuis, il a obtenu le label « Développement durable, mon coiffeur s’engage », décerné par les Institutions de la coiffure. Et il se porte comme un charme.
La démarche Développement durable serait-elle une solution aux problèmes de santé de la profession ? C’est en tout cas une piste à creuser !