Dimanche 12 septembre, l’excitation était à son comble dans la salle du théâtre des Folies Bergères. Sur scène comme dans le public, les professionnels étaient heureux de se retrouver autour de leur passion commune : la coiffure. Cette nouvelle édition du Hair Congress, en sortie de Covid, était une bouffée d’air frais. « Nous tirons un bilan positif et nous sommes fous de joie. Au total, dans la journée, nous avons attiré 1650 personnes, heureuses d’être là, dans une ambiance confraternelle. Lors du Tribu-te show, la salle était remplie à 90 % » souligne Mike Vincent, fondateur du magazine Tribu-te, à l’origine du rendez-vous annuel.
Outre la présence de têtes d’affiche comme Angelo Seminara, Christophe-Nicolas Biot ou Candice McKay, cette édition 2021 était marquée par une grande nouveauté. « Nous avons ajouté une dimension prestigieuse à un événement déjà connu pour sa qualité. En effet, nous avons ajouté, au programme, la présentation de la Haute Coiffure Française. J’ai beaucoup de respect pour cette marque qui est en pleine renaissance et dont je suis, depuis peu, le vice-président. » Pendant près de 9 heures, jeunes pousses prometteuses et stars au talent reconnu se sont succédé sur scène pour les trois temps forts, le show de la Haute Coiffure Française, les ateliers techniques du Community Hair Show et enfin, le Tribu-te show. Le tout orchestré par la productrice, Patricia Green.
Le bilan est si positif que Mike Vincent travaille déjà sur de nouveaux projets. « Nous voulons ajouter une date au calendrier. Organiser un deuxième rendez-vous annuel, au printemps, peut-être plus axé sur la coloration. »
La magie du live
Pour rappel et pour rendre à Mike ce qui lui appartient, le fondateur du magazine Tribu-te est à l’origine de cet événement d’envergure. « Quand je me suis lancé dans la presse professionnelle, j’avais 20 ans de métier. En 2003 et un an après le lancement du magazine, j’ai organisé le premier Tribu-te show. Je voulais faire quelque chose de différent de ce que j’avais vu auparavant. Comme une version unplugged pour un concert. L’accent devait être mis sur la qualité des intervenants, le travail et la réalisation des coiffeurs et non sur les robes, les filles ou la mise en scène. Il y a très peu d’effets scéniques. Cela fait d’ailleurs partie des scènes les plus difficiles pour les coiffeurs. L’œil du spectateur est focalisé sur leur travail. Alors quand il y a un raté – et ça peut arriver – il doit savoir faire une pirouette et être honnête. C’est aussi ça la magie du live. »
Malgré cette difficulté, les plus grands noms de la scène internationale se bousculent pour faire partie du show. « Si bien qu’en général, le public est composé à 25 % de visiteurs venus de l’étranger et nous avons des retombées dans le monde entier » souligne l’organisateur. 18 ans plus tard, son exigence est toujours là même. « En 2013, j’ai voulu ajouter une partie plus technique et faire participer des académies comme Alexandre de Paris, Toni & Guy ou Sassoon. Sous forme de mini séminaires, des formats techniques, très courts et très pédagogiques. Face à la surcharge de travail que cela incluait, j’ai confié, en 2018, cette partie à Patrick Ahmed avec Community. » Une particularité du Hair Congress ? « Chaque show a ses sponsors mais le Hair Congress en lui-même n’est pas financé par des maisons de produits. J’ai voulu que ce soit la presse professionnelle qui s’associe à l’événement global. Tout le monde a immédiatement répondu « présent » ! Je trouvais important que l’on se serre les coudes et que l’on se réunisse autour de ce beau projet. » conclut Mike Vincent.
Merci à Mike Vincent ! Et rendez-vous en avril 2022 !
Crédits photo : Matthieu Sorey Garnier