Yuka, Inci Beauty ou QuelCosmetic, les applications mobiles passent les produits capillaires au peigne fin en pointant du doigt tout ce qui va et, surtout, tout ce qui ne va pas. Les coiffeurs constatent une recrudescence de clients qui n’hésitent plus à dégainer leur smartphone sous leur nez, pour vérifier si les traitements conseillés ne sont pas, en fait, des armes de destruction massives maquillées sous des fragrances de fraises des bois.
Une méthode qui impose l’émoji rouge incendiaire comme une sentence irrévocable : quitter l’aventure sans rien acheter. Qui à raison, qui à tort ? À en croire les nouvelles moeurs des consommateurs, certainement plus le coiffeur, relégué au rang de dealer de camelote. Quand bien même il baigne les deux mains dedans et au rythme moyen de dix shampooings par jour, par-dessus le marché ! Trois révélations pour se faire sa propre idée…
Fais-moi peur baby : 100 %
En effet, difficile de garder la tête haute et bien coiffée devant une telle vulgarisation de la confiance. Elle-même amplifiée par des croyances collectives. Mais sur quelles données s’appuient ces applications pour affirmer en un seul clic qu’un shampooing est cancérigène ? En tout cas, pas sur des données scientifiques, car…
- ABONNEZ-VOUS pour lire cet article
- Déjà inscrit? S'identifier