Aujourd’hui, j’ai vingt ans de coiffure… Et les choses ont changé en vingt années. Le lisseur a remplacé la mise en plis, le lissage a remplacé la permanente, le franc a été changé en euro et les visites hebdomadaires de nos chères clientes, elles, ont été troquées contre des visites trimestrielles, pour ne pas dire semestrielles.
Mais que reste-t-il aujourd’hui de ces vingt ans : un constat !
Le constat est alarmant : les prix de nos prestations ont bien peu augmenté ces vingt dernières années et pourtant nos charges, le Smic, le prix des produits ont bien augmenté.
Les mentalités ont elles aussi bien changé, il faut dire qu’elles ont été bien aidées par un gouvernement de plus en plus protecteur des avantages sociaux. Nous sommes passés de 39h à 35h pour embaucher plus, nous ont-ils dit.
Le Code du travail a lui aussi créé bien des discordes, un code du travail pensé par des fonctionnaires dans des bureaux, et complètement inadapté à notre profession.
Le nombre de marques a lui aussi bien augmenté. De cinq marques leaders il y a vingt ans, à une multitude de marques aujourd’hui, en passant par des produits low-cost, obligeant eux aussi nos chers collègues à baisser leurs tarifs.
Tout cela n’a pas arrangé nos affaires, beaucoup de salons ont fermé, aussitôt remplacés par de nouveaux encore moins chers, tirant de nouveau notre métier vers le bas. Comme la légende de l’hydre, coupez-lui une tête, il en repousse une aussitôt.
Alors aujourd’hui, oui, nous pouvons toujours regarder en arrière, regarder vers le passé en nous disant que c’était mieux avant. Mais avant c’était avant, et nous ne reviendrons pas dans le passé comme Marty McFly et sa Delorean.
Aller de l’avant !
Il faut maintenant se tourner vers le futur et se servir de ces fabuleux outils que le monde moderne nous a offerts.
Il faut aussi se servir des erreurs faites par d’autres et des réussites de nos mentors.
Car je peux vous dire une chose sûre, c’est que les meilleurs resteront les meilleurs, les gens motivés deviendront les meilleurs, et les meilleurs seront toujours récompensés de leurs efforts.
« Aujourd’hui, demain, dans un an. La sueur de vos durs labeurs vous apportera un jour la reconnaissance et l’indépendance que chacun d’entre vous mérite. »
Je suis entièrement d’accord avec toi ,si on veux donner un salaire correct au personnel ,des produits de qualité pour les services clients ,les prix seraient plus important .les clients espacent déjà leur venue dans les salon et il y a trop de salon les uns sur les autres et pas assez de monde pour les remplir .
Belle analyse de notre métier et son évolution!! Je suis dans le même cas (23 ans de coiffure) et toujours l’envie, la passion et la motivation pour exercer ce métier que j ai choisi très tôt!!
Juste un rêve pour ma part…que notre métier soit enfin reconnu à sa juste valeur aux yeux des autres !!
Honnêtement, imaginez un monde où vous ne trouverez que les produits et accessoires chez le coiffeur et bien la profession se porterait à merveille et oui merci aux grands industriels ,machine à fric qui nous tuent , merci l’oreal, prevost, eugene perma , Garnier et les autres!
Bravo pour le constat certe très alarmiste mais avec un certain réalisme, se référer au passé n’apporte aucune solution le passé est passé oui mais le passé est source d’expérience mais l’expérience c’est une lanterne que l’on s’accroche dans le dos pour éclairer le chemin parcouru mais qui éclaire devant ??? la seule torche suffisamment puissante c’est l’adaptation et encore l’adaptation alors ouvrons les yeux et choisissons le bon chemin.
Merci de relayer ce message que je me bat à diffuser !!!
Et ne ne parle même pas des donneurs de conseils qui continuent à promouvoir le fameux 1€ la minute depuis …… 2002
40 ans de métier apprentie à 14 ans en 76 je n’ai jamais renoncé à mon métier 15 ans à Paris j ai connue Deforge jean louis David beauchemin dessange formula….. des mèches au 110 volume les permanentes 47 heures de travaille lenveloppe la fin de semaine les pourboires les fêtes de Noël de pâques et toutes les fêtes ou il fallait bosser comme des malades les brushing à la Dallas Madonna jeune les clientes qui fume au salon patronne je ne ai jamais failli je aime mon métier nouveau virage nouveau concept jarrête la chimie je suis dans le végétale je gagne bien ma vie super clients qui prennent soin d’elles je vais finir ma carrière la boucle et bouclé il faut évoluer je bosse dans le bio avec une sophrologe une esthéticienne chacune pour soi dans un lieu commun j aime mon metier
S adapter c’est le terme juste même si les bigoudis reviennent un peu(version moderne) ..se former encore plus ,encore plus de produits de représentant de papiers de charges et toujours les mêmes prix ! 1€ la minute pourquoi pas mais difficile à mettre en place ‘.travailler plus pour gagner moins.. ma passion me colle encore au basque mais jusqu’à quand ! Les jeunes deviennent encore plus difficile à former. ..à quand la refonte du cap !
le plus beau métier du monde! 54ans de métier et je me barde toujours autant::