Fiche pédagogique : l’oxydation des cheveux

L’année dernière, nous avons parlé des vacances au soleil et au bord de la mer, et nous avons expliqué l’action oxydante du soleil sur les cheveux en présence d’humidité. Et si je n’étais pas au bord de la mer ? Si j’étais à la montagne ou à la campagne au bord d’une belle piscine, est-ce pareil ? Et oui ! Il faut garder en tête ce que nous avons vu l’année dernière, mais aussi prendre en compte un nouveau facteur. Certes, votre cliente a moins de chance d’être piquée par une méduse, mais après tout ce n’est pas le problème des cheveux. Pour le reste, c’est pareil puisque les cheveux ont affronté le même soleil avec la même eau, et franchement qu’elle soit moins salée ne fera pas une grande différence !

En revanche, attention, les beaux cheveux qui sont devant vous peuvent se trouver confrontés à une circonstance aggravante. Pour assurer l’indispensable protection bactériologique de la piscine, la méthode historique contient des dérivés chlorés. D’accord, l’odeur est moyennement agréable mais, entre nous, rassurante. Alors, pour éviter de chatouiller nos petites narines sensibles sont apparus sur le marché des actifs qui font le même travail mais sans chlore. Chouette ! Sauf que l’actif utilisé est à base de sels métalliques, le plus souvent du sel de cuivre.

Sur des cheveux méchés ou fortement éclaircis, vous risquez de voir apparaître des reflets verdâtres. Pas très esthétique, mais au moins vous êtes prévenus. Et un coiffeur averti en vaut deux. Mais dans le cas d’une belle chevelure brune, pas de visibilité ! Pourtant, dans les deux cas, le cheveu est gorgé de sels métalliques, et si pour préparer la rentrée scolaire vos clientes ont une attente qui fait appel à une réaction d’oxydation (coloration, décoloration, fixation de mise en forme durable), ces coquins de sels accéléreront la…

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