Face à la fiscalité française, que certains d’entre vous n’hésitent pas à qualifier de « coup de massue fiscale », des coiffeurs prennent des décisions radicales : partir exercer à l’étranger.
C’est une histoire qui peut laisser un goût amer que nous rapporte le journal Ouest France. Celle d’Olivier Crespel, un coiffeur qui, en signe de protestation et surtout d’exaspération à l’égard de la fiscalité française, a pris la décision d’aller exercer son métier outre-Atlantique, à Huston, capitale de l’Etat du Texas.
« J’en avais marre de la fiscalité en France, du manque d’optimisme. Aux Etats-Unis au moins, on vous encourage, on vous motive, c’est le pays de l’entrepreneuriat », confie le coiffeur de 41 ans.
Avant de mettre les voiles en direction du pays de l’Oncle Sam, Olivier Gresle était propriétaire de deux salons, à Vannes et Ploërmel. Le problème n’était certes pas lié à un manque d’activité dans ses salons, mais le coiffeur n’a jamais vraiment eu le sentiment de travailler pour lui. Comme si, en France, le métier de coiffeur était dévalorisé :
« Par rapport à la somme de travail, j’ai beaucoup plus l’impression de bosser pour moi. »
S’il fallait retenir une note positive de l’aventure américaine de ce coiffeur, c’est bien qu’aujourd’hui Olivier Crespel est un coiffeur épanoui. Son billet pour les Etats-Unis est assurément sans retour.
Le coiffeur est aujourd’hui propriétaire d’un salon de coiffure de 400 m2 dans l’un des plus grands centres commerciaux de la ville. C’est aussi un enrichissement à titre personnel et professionnel en termes de connaissance, puisqu’il a fallu mettre au point de nouvelles approches de métier : collaborateurs payés à la commission, système de location des fauteuils, chèques cadeaux pour attirer la clientèle (gift certificate). Un challenge autrement plus motivant et épanouissant, c’est l’essentiel, n’est-ce pas ?