C’est un marché en pleine effervescence qui s’est métamorphosé ces dernières années mais qui n’est, malheureusement, pas très structuré. Apparition de nouveaux acteurs, ouverture des magasins aux particuliers, des centaines de nouveaux points de vente qui ouvrent chaque année… Le métier de distributeur doit faire face à ces nouvelles façons d’exercer. Afin de mettre en place « un cercle vertueux » de la distribution, certains grossistes se sont réunis au sein d’un club de partenaires : le Distri.Club Premium. « Pour faire du bon business, nous avons besoin d’une bonne concurrence, confie un des membres. Fédérer les grossistes selon des critères qualitatifs nous permet de défendre les intérêts de notre profession. Par exemple, malgré l’arrivée du grand public dans nos magasins, nous devons garder des tarifs préférentiels pour les coiffeurs pour ne pas déséquilibrer l’économie des salons. »
La marque du professionnalisme
Pour faire partie de ce club de distributeurs exclusifs, et ainsi obtenir un label qui sera reconnaissable par la clientèle, les candidats doivent répondre à une série des critères exigeants. Avoir un point de vente propre et chaleureux, du personnel formé… Le grossiste doit également avoir un large référencement de produits – entre 5 000 et 6 000 références – de marques connues et suffisamment de stock pour pouvoir livrer. Chaque membre s’acquitte d’une redevance mensuelle. « Ce n’est pas une franchise, précise ce membre. Chacun peut partir quand il le souhaite : il n’y a pas d’engagement sur la durée. » Les avantages ? Une communication forte, des remises auprès des fournisseurs plus importantes, un site Internet, des séminaires plusieurs fois par an… Et la marque du professionnalisme.