Le respect de l’environnement passe aussi par des gestes simples. Encore faut-il en avoir l’idée ! Les professionnels de salons labellisés Développement durable, mon coiffeur s’engage vous confient quelques-uns de leurs éco-gestes.
Le b.a.-ba de la coiffure durable consiste à économiser eau et énergie. C’est le premier conseil des coiffeurs. Accessoire incontournable : le bac à mitigeur. « Il permet d’économiser 30 % d’eau », avance Gwenaëlle le Faucheur, coiffeuse au salon trois étoiles Coiff Zen de Ploulec’h, près de Lannion.
Pour optimiser l’économie, Alexandre Cruzel, chez Didact Hair Building à Paris, deux étoiles, utilise en plus une douchette pro-shower venue du Japon. « Elle économise 70 % d’eau supplémentaire », s’enthousiasme-til.
Question éclairage, Gwenaëlle Le Faucheur a choisi des dalles plafond en led. « Elles offrent un vrai confort visuel pour le travail », assure-t-elle.
Dernier grand classique des « trucs » respectueux de l’environnement, le tri sélectif des déchets : tubes de couleurs en déchetterie et emballages cartons dans la benne à recycler.
Les gestes du quotidien
Mais le développement durable passe aussi par des petits gestes à pratiquer au quotidien. Carole Gohier, coiffeuse à Villeneuve-Saint-Nicolas, près de Chartre, dans le salon deux étoiles Le Coin Appart, réalise des économies d’énergie grâce à son choix de… peignoirs !
« Chez Andrex à Paris, j’ai trouvé des peignoirs antitâches que je lave à 30°. Inutile de les faire bouillir ! En plus, je n’ai plus besoin de les repasser et ils sèchent sur la penderie
en une demi-heure. Autant d’énergie et de temps gagnés. »
Produits biologiques
Autre astuce de la coiffeuse, programmer ses machines à laver la nuit, sur un menu économe. Lors d’achat de nouvelles machines, Sylvie Frin, coiffeuse à Rennes dans le salon deux étoiles Unic, privilégie la classe A.
« Pour l’entretien général je choisis des produits biologiques,
ajoute-t-elle. J’utilise aussi du vinaigre blanc pour les bacs, les toilettes. Pour nettoyer les ustensiles de couleurs, ce n’est pas suffisant, mais là, c’est aux fournisseurs de faire des propositions : rien n’existe ! »
Ultime économie d’énergie, Sylvie Frin vérifie l’horloge de son enseigne lumineuse. « Je la change à chaque saison pour éviter que l’enseigne ne s’allume en plein jour l’été. Nous sommes en ville, l’éclairage est obligatoire. Mais je veille à ce qu’elle soit allumée un minimum de temps. »
Autre écogeste : la gestion des factures ! « Nous proposons aux clients de leurs envoyer les factures par e-mail, indique Alexandre Cruzel. Pour éviter d’avoir à les imprimer sur papier. » Il suffisait d’y penser !