Shopping : Que trouve-t-on dans la boîte à malice de Cyrill Brune ?
« J’ai la chance de vivre de ma passion. J’ai fait de belles rencontres, j’étais au bon endroit au bon moment. »
Après un parcours classique à Épinal, Cyrill Brune s’adonne aux concours en tant qu’indépendant.En 2003, il participe au Trend Vision à Berlin, organisé par Wella, et si convoité par la profession. « À 23 ans, j’ai remporté ce titre mondial, je suis d’ailleurs le seul Français à avoir gagné ce titre à l’international. » Repéré par les plus grands, il intègre l’équipe de France. Jean-Claude Gallon et Jacques Fournillon le prennent sous leur aile.
« J’y suis resté deux ou trois ans. J’y ai appris la rapidité, la dextérité. » Coiffeur complet, il partage aujourd’hui son temps entre son salon à Épinal, ses services auprès d’une clientèle à Paris et ses activités au sein de l’équipe d’ambassadeurs internationaux de Wella.
Mais où trouve-t-il l’inspiration ? « Partout ! J’observe autour de moi, je fais des expositions d’art, je vais au théâtre, dans les salons, je sors. Je regarde beaucoup de films fantastiques. »
Comment définit-il son style ? « À la fois très précis, “sassoonien”. Mais je transforme les coupes très dures, un peu Playmobil, en leur apportant un côté latin plus glamour. Et comme je suis métis, j’ai aussi beaucoup de facilité à coiffer les cheveux crépus ou frisés. Lors du Trend Vision à Monaco, nous nous sommes inspirés des minéraux. On a travaillé cette tendance colorée grâce à Instamatic de Wella. »
Pour l’anecdote, Cyril travaille avec des ciseaux démesurés : « Je ne peux pas travailler avec une petite lame. Il me faut au moins 9 pouces. C’est mon côté Edward aux mains d’argent. »