Avant, quand vous étiez en âge de travailler, il suffisait de trouver la bonne entreprise et normalement vous y faisiez votre vie. Avant, mais il n’y a pas si longtemps, avec la bonne formation et de la motivation personnelle, vous étiez assuré d’avoir un beau parcours enchaînant les expériences au sein de différentes entreprises. Mais ça, c’était avant !
À l’heure actuelle, le monde entier vit au rythme d’une révolution permanente : les six mois à venir seront très différents des six mois passés. Le nombre de chômeurs, la mondialisation et l’explosion de l’économie digitale et collaborative repoussent sans cesse les frontières du possible, amenant autant d’incertitudes que de nouvelles opportunités.
Prenez les fameux chauffeurs de taxi : profession ultraprotégée par un numerus clausus, un coût de licence et quatre unités de valeur d’examen. Tout leur système se fissure, emporté par une réalité qu’ils avaient complètement refoulée : le pouvoir est entre les mains de leurs clients. Leurs difficultés à s’adapter aux nouvelles attentes de leurs clients ont laissé une belle ouverture à l’émergence des VTC : le paiement par carte bleue, l’application sur smartphone, une disponibilité du service en phase avec la demande et surtout une extrême considération du client.
Aujourd’hui, leur bataille d’arrière-garde se focalise sur la différence d’obligations exigée pour un chauffeur de taxi par rapport à un conducteur de VTC. Les 4 UV d’examen par exemple… Savez-vous que pour être taxi, il faut apprendre que la D907 part de la porte de Saint-Cloud à Boulogne-Billancourt et va en direction de Mantes ? Pensez-vous qu’à l’heure de Google Maps et autres Waze cette connaissance apporte un service supplémentaire aux clients que nous sommes ?
En nous appuyant sur l’exemple des chauffeurs de taxi, pour nous aussi, acteurs du secteur de la coiffure, l’heure est venue de tout revoir de fond en comble.
Que faut-il pour être coiffeur ? Où dois-je exercer ? Dans quel cadre puis-je servir au mieux mes clients ? Comment rendre mon service indispensable et à quel prix ?
Comme dans tous les secteurs, la mutation de la coiffure est en marche. Nous devons essayer de surfer dessus en nous réinventant et tenter d’exister demain. Lutter contre ne protégera pas le métier, il ralentira notre adaptation, tout au plus.
Elle part d’où la D907 ?
François Brouard
Bravo pour cette article qui va droit au but, freiner pourra permettre peut être à certain de s’accrocher à leurs fauteuils administratifs mais combien de temps. La réalité est là et elle pousse réfléchissons et adaptons nous, la solution est là, l’adaptation, celui qui dirige c’est le client. @+ Marc Marincamp
Le contraire de remarquable : c’est « trés bon » . Adaptons-nous et devenons des professionnels remarquables auprés de nos clients 🙂
La question du BP pour tenir ou travailler dans un salon n’est peut être pas alors la bonne question…
La question serait plutôt : Est ce que les diplômes et leurs formations sont adaptées aux attentes des coiffeurs et des clients qui attendent des vrais pros.
Ce n’est ni dans l’ancienneté ni dans l’assiduité à la pratique des mêmes erreurs qu’un vrai pro peut se targuer d’être plus légitime que d’autres.
D’autres métiers comme le médecin fraichement diplômé, ne consacre malheureusement pas assez de temps, faute de temps et de rentabilité pour se former ou se perfectionner . demandez lui vous verrez ! Et les conséquences sont pourtant quand même plus mortelles que chez le coiffeur. non ?
La formation continue est sans doute le meilleur moyen pour s’adapter aux changements, pour d’autres un moyen d’évolution ,pour d’autre un moyen de créativité.
Prenons par exemple deux pays dans lesquels j’ai travaillé . Le Portugal et le Canada.
Ces deux pays ont pour point commun de ne pas avoir besoin de diplôme pour s’installer. La création et l’élimination des salons se fait par loi naturelle, « qualité attendue par le client , reçue et perçue par les clients . ( rapport qualité prix )
La grande différence est dans leur suivit de formation et perfectionement .
Sans aides particulières, ces deux pays font leur travail de deux façons différentes.
Le Canada avec des tarifs plus élevés s’en sort plus facilement que le Portugal qui peine à la tâche.
Mais, qui grâce au courage de ses collaborateurs et leur détermination, à grand renfort de jours et d’heures d’ouverture tire son épingle du jeu en maintenant des tarifs assez bas.
Quel choix s’offre à nous ?
Travailler 7/7 pour finir par gagner des clopinettes par rapport aux heures passées, ou revaloriser sans cesse notre savoir faire et le faire savoir en faisant payer le juste prix ?
Bon, nous sommes lundi matin, je parts un peu dans tous les sens, diplômes, formations des coiffeurs sans oublier celles des formateurs … tarifs , heures d’ouverture, tout est lié, à vous de faire le choix ou le laisser faire par d’autres .
L’écrit, vous l’avez compris n’est pas mon fort. L’objectif n’étant pas un exrecice de français Merci de ne pas souligner les fautes ni la forme mais la volonté de souligner le partage de mes réflexions.
Les coiffeurs heureux font des clients heureux , Non ?
Bon courage ,
Yves Le FLEM auteur de la pièce de théâtre ( GINETTE coiffure face à concurrence » crise » )