« La logique du local et de la collection »
Pour Olivier Sittoni, directeur de Coiffure Beauté Méditerranée, la vocation de son salon demeure régionale. Selon lui, chaque événement doit rester fidèle à son objectif
d’origine. Au risque de perdre en qualité.
Vous avez choisi un fonctionnement en deux éditions. Pourquoi ?
Nous privilégions la logique de collection : automne/ hiver, printemps/été, comme pour la mode. Le salon d’octobre se concentre sur la technique, celui de mars sur l’artistique et la formation.
La démultiplication des salons vous semble donc fructueuse ?
Une même édition en deux temps est pertinente à l’échelle locale. En revanche, la démultiplication des salons n’apporte rien à la profession, selon moi. Étant donné la conjoncture difficile, le secteur ne suit plus. Chaque exposant dispose d’un budget limité. S’il y a trop de salons, ils vont devoir sélectionner ou se disperser. Les événements risquent de perdre en qualité.
Comment conserver cette qualité alors ?
En travaillant au respect de l’humain, des territoires et des savoir-faire. Après, la sélection se fera naturellement ! En ce qui concerne Coiffure Beauté Méditerranée, nous nous concentrons pour produire un beau salon, dans de belles salles, et qui réponde aux attentes locales.