Selon les chiffres publiés par l’Unec pour 2020, sur les 85 192 établissements, 26 % exercent leur activité au domicile de leurs clients, sous le statut de microentrepreneurs. Annabelle Jamet, coiffeuse à domicile depuis 2007 entre Paris et Saint-Malo, et Atika, à Paris et en petite couronne depuis 2017, nous aident à démêler le vrai du faux sur ce statut particulier.
#01 – POUR OU CONTRE LE TRAVAIL EN ÉQUIPE
Non, le coiffeur à domicile n’est pas totalement isolé ! Après des expériences dans des salons de renommée à Paris, Annabelle Jamet a fait le choix de la coiffure à domicile à la naissance de son deuxième fils en 2007. « Je suis très sensible à la mode et je me tiens au courant de toutes les dernières tendances. L’art visuel est très important pour moi, indissociable de notre métier. Je suis toujours en lien avec de grands coiffeurs, rencontrés lors de mes expériences passées ou via les réseaux sociaux. Nous échangeons beaucoup et je ne manque pas de me former pour toujours mieux satisfaire ma clientèle. » Atika se forme aussi régulièrement auprès de la CMA.
Annabelle Jamet
#02 – LES CONDITIONS DE TRAVAIL
« Le matériel se modernise. Il existe des bacs avec des chaises pliantes et réglables, et elles sont confortables ! D’ailleurs, les clientes trouvent cela même plus confortable car elles n’ont pas d’attente, je m’occupe d’elles directement », précise Atika. Pour Annabelle, le service à domicile ne peut être comparé à celui du salon. « J’apporte un bac sur pied et tout l’équipement nécessaire afin que la clientèle soit au mieux. Mais c’est surtout un temps particulier que l’on attribue à…
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