Biblond, pour les coiffeurs ! 
Marketing, branding, storytelling, une dinguerie tous ces mots en ing qui n’en finissent plus d’envahir la communication digitale. Et pour quoi tout ça ? Pour raconter des histoires captivantes, créer de l’émotion et, in fine, donner du standing aux brushings ! Sauf que le conso-coiffeur, lui, en veut toujours plus. Plus de séduction, plus de satisfaction, plus d’expérience, et aujourd’hui, plus d’implication. Oui, le web progresse avec et surtout pour l’internaute. Fini le baratin, place au collaboratif, place au participatif. Nous entrons dans une nouvelle ère, celle du web social avec un nouveau standard : le storymaking. L’art de faire vivre les histoires pour de vrai…
Storytelling, c’est quoi déjà ?
« Parce ce que je le vaux bien », qui sur la planète ne connaît pas la fameuse tournure attachée à la marque cosméto numéro une ? Plus qu’un slogan mémorable, l’épatante accroche capte l’attention, crée un lien émotionnel puissant et, surtout, stimule le feel good. Et associée à une image iconique, la formule magique a le pouvoir de booster ton imaginaire pour exalter tout le power qui vibre en toi et dans ton porte-monnaie aussi !
Oui, raconter une belle histoire pour vendre des trucs, c’est une astuce vieille comme le monde. Ce procédé marketing est superefficace en com’, d’ailleurs, la devise de la marque iconique est un exemple parfait de storytelling.
L’internaute sature d’hypersollicitation à tous niveaux. Le monologue de marque, la narration à sens unique, aujourd’hui, ça sonne faux. L’internaute en a fini d’absorber les contenus comme un cheveu poreux ! Il veut mettre du sens à sa consommation même pour pimper ses tifs. Tu l’auras compris mon cachou, maintenant pour pécho sur les réseaux, la seule story qu’on retient est celle dont ton client est le héros. Et c’est dorénavant la seule qui vaille pour être virale !
Storymaking, késako ?
Pour faire simple, le storymaking est une collaboration étroite entre ton salon et ton public. Ok, c’est déjà le cas avec le storytelling, mais c’est quoi le truc en plus ? L’idée est de convertir tes clients, tes prospects en consomm’acteurs, et de les impliquer dans des actions concrètes pour leur faire vivre des expériences remarquables.
Dans le fond, tu dois fédérer tout ce petit monde par un projet participatif tout en intégrant les valeurs essentielles de ta marque. Les Gen Z sont d’ailleurs les plus enthousiastes et les plus faciles à convaincre. Et dans la forme, l’esprit du storymaking se doit créatif, innovant et original. Tout toi quoi !
Storymaking, comment faire ?
Pour que ton histoire soit bien ficelée, intègre un contexte, un problème à résoudre, les héros, l’action et la résolution du problème. Tu veux du concret ? L’artiste engagé Jr, tu connais ? Par ses actions de collages à travers le monde, son projet INSIDE OUT notamment, s’inscrit dans le storymaking idéal.
Son objectif donne à chacun la possibilité de partager son portrait et de faire une déclaration pour ce qu’il représente. Toutes ses actions font appel au participatif et à l’économie collaborative. Un succès phénoménal et planétaire qui donne à tous l’envie d’y être.
Trop géant pour toi ? Que nenni mon petit, les projets associatifs, mobilisations citoyennes et autres opérations solidaires t’attendent à la pelle !
Tiens, la collecte des cheveux pour les associations de lutte contre le cancer, en voilà un formidable projet de storymaking et pas qu’en octobre. Et tu peux encore aller plus loin avec une expérience immersive comme associer ta communauté à la création d’un nouveau service, d’une nouvelle couleur, d’un nouveau produit, d’un nouveau salon…
Avoir le point de vue de tes consomm’acteurs va vite devenir précieux et indispensable pour ta créativité. De plus, le storymaking s’illustre par des faits, des chiffres et des preuves. À toi réputation béton, crédibilité et authenticité. Impliquer pour plus de visibilité, finalement, c’est vivre sa meilleure histoire…
« Ce qui compte, ce n’est pas l’image, c’est ce qu’on en fait. » Jr – Artiviste
